Par monts et par vaux, ici et maintenant mais naguère souvent aussi.


C’est dans ces coins obscurs, dans cette vie secrète, sans éclairage que j’ai connu la lumière. Aujourd’hui, je suis devenu nyctalope, c’est-à-dire que je vois bien dans la nuit. Oui, c’est ça vous pensez bien, aujourd’hui, je peux fermer les yeux et rêver.
Bonsoir MCB. J’ai parfaitement compris le message et je vous remercie pour le suivi. Je pourrais vous parler en corse mais je ne sais l’écrire aussi bien que vous. Ces souvenirs m’ont poursuivi toute ma vie, ce fut ma chance lorsque d’autres se plaignent de leur passé. Le mien n’était pas misérable, juste des pauvres gens, mon père un pauvre Martin, pauvre misère qui bêchait le champ des autres et m’a conduit jusqu’au plaisir aujourd’hui. N’y voyez aucune tristesse, bien au contraire j’y reviens sans cesse pour mieux accentuer mon bonheur. Le blog est chargé de 791 textes exactement et j’y narre souvent mon plaisir des contrastes… Je baissais la tête naguère, je la relève aujourd’hui. Beddi paroli i vosci e schietti pà mè. Bona sera e sò cuntentu di sù messaghju.
Le message de MCB, écrit en corse, a disparu et j’en ignore la raison. J’ose espérer qu’il s’agit d’une fausse manœuvre de ma part plutôt que l’œuvre du modérateur. Si MCB passait à nouveau par ici, je lui adresse mes regrets car son message était un beau témoignage de sympathie.
Merci pour ce bout de vie Simon. Beaucoup de douceur, mais également beaucoup de tristesse, de nostalgie, de mélancolie peut être. C’est ce que je ressens, mais finalement comme chaque fois que je lis le passé, le votre, ou un autre, et l’enfance particulièrement. Comme un miroir sur la mienne.
Bonjour A.B. Ma philosovie se trouve résumée dans le titre avec la théorie des contrastes, sous-jacente. Je vais puiser le plaisir dans ses contraires faisant coexister tristesse avec joie… Ce cadre qui sourit dans l’ombre, assailli par les odeurs des autres, semble apprécier son sort comme une allégorie de la vie. Qui était-elle, cette jeune personne ? Ses jupes étaient longues, elle innocente, trop jeune pour mourir… Comment vivrait-elle aujourd’hui, demain ? Tout est possible au pays de l’imaginaire, on y vit en s’inventant d’autres plaisirs, d’autres tristesses. Je m’invente des multiples possibles pour nourrir puissamment ma vie. Que raconterai-je demain ? Je ne le sais pas encore. Ceux qui me connaissent savent que je cours, je cabriole pour aller plus vite que le vent et arriver avant le temps. Je ne laisserai pas une miette… on me trouvera entier. Regarde là-bas, au loin… tous ces bonheurs qui viennent. A ta guise, cours-y ou attends. L’essentiel me semble dans la conscience des choix et des choses de la vie. C’est juste mon credo et rien d’autre.
Bonne journée et merci.
Que c est beau,ce retour vers le passé j’adore,tellement bien raconté,mais vous savez ça ressemble a mon passé le passé de notre géneration.
la tante marie j’ai l’impression de la connaitre!!!!!
magnifique récits!!!!!
Bonne journée
Hélène
Simon, ça n’est pas une cassette que tu as en tête, c’est un projecteur, tu sais, à l’ancienne, avec le hocquet à l’allumage , de ces beaux vieux films en noir et blanc… sauf que ton projecteur pose la lumière ,et zoome sur LE détail , de la tendresse, de l’amour des petits riens quotidiens mais qui sont un tout d’un enfant, avec loyauté, empathie, un amour d’enfant, si reconnaissant et sensible qu’il n’y a pas que le visuel, pas que le verbe, pas que l’endroit qui importent mais surtout le plus subtil des souvenirs chaleureux : les odeurs, les parfums… la mémoire la plus persistance à mes yeux … si j’ose dire … merci Simon – tu sais je pense que le passage de ta tante peut faire une jolie nouvelle, à lui tout seul (savoureux)