Dans une galerie made in Normandie.
L’amie Michelle s’interrogeait encore.
Vont-elles évoluer ?
Des amours, pensait-elle, sont mouvantes, se fondent, se détachent, fluctuent, se plient, se déplient, prennent de la couleur, deviennent livides, diluviennes, tourbillons, bourrasques, calme plat, indifférence, détachement, haine et puis plus rien.
Parfois se lassent et puis s’effacent.
Parfois patinent et c’est routine.
Parfois jalousent et c’est le blues.
Michelle imaginait encore…
La brume, d’abord évanescente, s’est presque totalement dissipée.
Le décor, encore plus multicolore, attire le regard et les amours deviennent secrètes en un nouvel écrin.
C’est une autre diversion, sans la brume demeure le mystère des amours floues.