A sciaccia est un chausson au brocciu, certains disent une fouace, réalisé avec de la pâte brisée. Rien à voir avec l’imbrucciata qui est une tarte au brucciu. C’est cette dernière que l’on trouve le plus souvent dans les boulangeries ou les pâtisseries locales.
Je me souviens des sciacci de mon enfance.
Grand-mère confectionnait une pâte brisée avec du saindoux. (Graisse de porc)
Le brucciu de saison et non la brousse que l’on trouve toute l’année, était écrasé à la fourchette avec deux œufs préalablement battus et du sucre. Elle y ajoutait des zestes fins de citron ou d’orange qui avaient séché une partie de l’hiver au-dessus de la cheminée.
On peut ajouter un jus de citron ou, c’est plus souvent le cas aujourd’hui, de l’extrait de citron du commerce. Certains, y incorporent de la fleur d’oranger à la place de l’agrume fruit.
A sciaccia que vous voyez a été réalisée avec de la pâte brisée du commerce qui présente l’inconvénient d’être trop sèche en fin de cuisson.
Celles de mon enfance, plus souples en fin de cuisson, était cuites sur une pierre plate – a teghja – chauffée sur un trépied – u brandali – dans la cheminée ou directement sur la braise, sans flammes. Cuite successivement sur les deux faces.
Il ne faut pas être tenté de la faire épaisse, elle doit rester assez fine.
C’est simple, c’est facile et c’est excellent !
On aurait dû inventer l’expression « Bonissimu come a sciaccia » ! ou « Fastoche comme una sciaccia » !
coucou Simon même sèche elle donne faim miam, miam que de bon souvenir cela me rappelle merci bises marie-lise
On goûtera ce soir Marie-Lise 🙂
Gourmand ! 😉
C’est un compliment j’imagine !
En toute chose, oui ! 😉
Que c’est appétissant !
C’est vraiment une vieille pâtisserie locale et délicieuse en effet, très parfumée au citron.