Ca c’est Dany…le vert.

              La campagne bat son plein. Même par gros temps, comme cet hiver, la pêche est ouverte. Non pas au gros mais au fretin, histoire d’arracher quelques élus avant de retrouver un calme relatif jusqu’au prochain scrutin. Sur la rive, un habitué de la pêche au toc, taquinait le  goujon.         

             Invité par une chaîne Info,  ce matin, Dany l’ancien Rouge n’a pas verdi lorsqu’on lui a fait remarquer que les Verts feraient moins bien qu’aux européennes. Normal, ce ne sont pas les mêmes données, l’électeur a pris l’habitude de voter pour des gens connus, qui de surcroît, gèrent bien les régions. Calme, il a un peu rosi à l’évocation du PS disant en substance : «  Il serait temps que les socialistes accèdent à la culture du partenariat et abandonnent celle de l’hégémonie… » Jusque là nickel !          

            Il a failli virer au rouge à l’évocation du Quick de Roubaix. «  Et alors ? Les restaurants casher du Marais  (ça pouvait être bourguignons en Bourgogne) et le bio … Je connais des intégristes partout, jusque chez les Verts… » Il n’en fallut pas plus pour que le naturel revienne au trot à défaut de galop.       

          Debater hors pair et redoutable, il sait construire la contradiction noyée dans un sourire angélique ou sait faire monter la persuasion avec un regard moqueur sinon féroce. Souvent il convainc. C’est son métier et il le fait bien. Ce bonimenteur aguerri serait capable de faire manger des cuisses de grenouilles aux anglais en faisant remarquer que les pattes sont palmées comme celles des canetons. Une fois le débat terminé, « ça c’est fait », il retrouve son air débonnaire et tranquille de gros nounours inoffensif.       

         Oui, il est comme ça notre Cohn… ben ! Dites !     

        Et là, on lui donnerait le Bon Dieu sans confession.   frog.1266590621.jpg

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