Histoire de sourire ou s’amuser un peu.
Sans doute farcis de diplômes de haute volée, nos chers penseurs de la république ont parfois des idées de génie.
Il fut un temps question, ou du moins suggestion, de faire appel aux facteurs pour pallier à la pénurie d’inspecteurs de permis de conduire. Une idée à ravir nos chers postiers qui n’ont rien demandé. Ils se réjouissaient d’avance, de klaxonner trois fois pour annoncer chaque réussite à l’examen de conduite ou d’enclencher la marche arrière en cas d’échec. C’eut-été amusant.
L’imagination des conseillers aux neurones qui conduisent la réflexion à la vitesse d’un TGV, voire d’une fusée, s’est probablement perdue dans les étoiles : on ne verra pas nos chers facteurs installés à la place du mort pour que d’autres se réjouissent d’obtenir le permis d’être plus vivants et plus autonomes. Les méninges supersoniques chauffent encore pour nous concocter une autre trouvaille.
Je les soupçonne de nourrir le secret espoir de voir un jour les porteurs de messages timbrés effectuer le remplacement des professeurs de français en cas de pénurie dans la discipline. Là, il n’y aurait rien à dire puisque leur univers est tout entier dans les lettres.
Il parait que mieux vaut tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, dans pareil cas, quelques fois de plus ne sont pas de trop.
Attendons les prochaines feintes, elles sont au four et mijotent déjà.