La tache.

Aujourd’hui, c’était fête dans la chaumière.

Une fête inopinée, j’ai dû cuisiner rapidement, à l’instinct, avec ce que j’avais sous la main.
Chez moi la fête n’est que rarement programmée, elle surgit lorsqu’elle se présente.
C’est allé tellement vite, que je n’ai pas eu la présence d’esprit de prendre des photos.

Voici ce que j’ai fait dans l’urgence :

Des aubergines épluchées et tranchées à deux ou trois millimètres d’épaisseur, puis passées au four pour les assouplir.
Je les ai farcies de purée de tomates séchées, roulées et recouvertes de comté râpé, passées au four pour les gratiner.
C’était un délice et une découverte pour moi.

Dans une poêle et un filet d’huile d’olive, j’ai fait fondre un oignon, une grosse échalote, des dés d’aubergine épluchée et de l’ail.
Une fois l’ensemble compoté, j’ai ajouté des herbes de Provence, du laurier, de la purée de tomates séchées, un peu d’eau pour faire réduire l’ensemble à feu vif. En fin de réduction, j’ai écrasé le tout à la fourchette pour en faire une purée et j’ai ajouté de l’ail torréfié.

Avec des spaghetti tels que vous les voyez sur l’image, c’était un régal !
Une première pour moi dans ma cuisine intuitive et vous savez quoi ?
On me fit remarquer que j’avais taché ma chemise.

Que diable ! C’était la signature du carpe diem !

Une chemise ça se lave, le plaisir de vivre se cultive et se vit pleinement.

Vive les chemises tachées, elles sont signe de vie !


2 Comments

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *