Je suis dans l’humour et non dans l’académisme d’une langue, les mots sont sortis guillerets !
C’était hier 17 novembre, j’attendais la visite des amies, allez disons-le franchement, pour un déjeuner sympa.
Depuis le temps que nous devions nous voir, era ora ! (Il était temps)
Les copines sont de sacrées vadrouilleuses voire de fieffées chahuteuses.
On les croise partout, dans les villages de l’intérieur, au bord de la mer ; les moindres fontaines de l’Alta Rocca et même de la basse roche, connaissent parfaitement leur photophones, bref ce sont des « avignona » dit-on chez nous. « Avignona » signifie grandes vadrouilleuses en langage d’ici, ou du moins dans mon langage.
Ce fut une très belle rencontre. J’ai cuisiné sans chichis en leur faisant découvrir deux recettes sympas.
J’attendais leur verdict pour leur livrer mes recettes, mais bavard comme je suis et bavardes aussi, j’ai oublié de leur communiquer mes petits secrets culinaires.
Elles m’ont affirmé qu’elles avaient apprécié cette cuisine sans chichis, je ne manquerai donc pas de leur dévoiler la façon par un autre canal.
Jannina e Catalina ont beaucoup ri, c’était de très bon augure, elles sont parties joyeuses comme des pinsonnes.
Nous étions ravis aussi, Annie et moi, de les avoir accueillies dans notre Aratasquie au chemin cahotant. Même les tomates, encore vertes à cette période, ont rougi lorsque Catalina s’est penchée pour les féliciter d’être si pimpantes et surtout pour attraper une feuille de basilic qui se fit un plaisir de pulser son parfum à ses narines :
– Oh ! Dit-elle, quel parfum !
Un parfum des moyennes montagnes où les herbes condiments vivent longtemps et prenne loisir à s’éterniser.
– Basta ! Basta ! se plut-elle à dire dans un petit éclat de rire.
Jannina, un peu plus en retrait, était sourire contenu, parfois libéré lors d’une vanne surprise et s’est bien amusée à l’anecdote « di u cantonu di Francia » de son Sartène adoré… Chut ! Une historiette que je ne raconterai pas ici, elle pourrait trébucher à de chastes oreilles…
Une autre nouvelle venait se greffer à cette rencontre.
Lorsque je les attendais face au cimetière, au parking nouveau, j’ai découvert un angle inédit de notre église et de son clocher. Cette vue n’existe que de fraîche date depuis la réalisation de cette aire de stationnement.
Du coup, comme disent nos contemporains, j’ai pu faire philippine, deux découvertes en l’attente d’une seule !
Allez, les amies, ce fut une très agréable journée, remplie de sourires et parfois même, d’éclats de rires !
A quand la prochaine « risata » ? (Risata = rigolade)
Voici les images :
Voici les commentaires de Jannina e Catalina :
« Chapeau l’artiste pour ce nouvel angle et cette découverte 👏👏
Quant à ton texte ….une pépite !!
Accueil chaleureux …
Excellente nourriture tant du corps que de l’esprit …
Anecdotes trop drôles…
Et quand la langue fourche 🤣🤣🤣
Des rires aux éclats…trop bien !!Merci pour tes balades sur les traces de ton enfance…que d’émotions !
Mais toute bonne chose à une fin …
Alors à bientôt au Piatamonu…
Annie et Simon 💖
Prenez bien soin de vous 👍😘👍 »
Parfois les mots n’arrivent pas à traduire les beaux moments partagés…des émotions, des rires. .et le bonheur d’être ensemble…Merci de nous avoir emmenées sur le chemin de tes souvenirs …Douces pensées pour vous deux..