Le char à voile.

Pauvre Galtier, que lui a-t-il pris, en une fraction de seconde, de lâcher une telle boutade en pleine conférence de presse ?

Toute la France crie haro sur le baudet !
Est-ce vraiment sérieux ? Qui est Galtier ? Un philosophe de renom ? Un patron du CAC 40 ?
Il est un entraineur de foot qui peut disparaître du jour au lendemain de la scène médiatique.
Un échec en coupe d’Europe et il n’existe plus !

Des Galtier, il y en a plein les contrées de France. Si l’on devait fustiger tous les plaisantins qui croient lâcher un bon mot dans le fil d’une discussion, nous passerions notre temps à faire du vent. De quoi actionner les éoliennes de France et de Navarre par temps calme.
Croyez-vous qu’il était dans la provocation en répondant du tac au tac ?

La réaction est démesurée à ce qui n’était qu’une blagounette de la plus basse importance. On en arrive même à soupirer que ce n’est pas bien pour les chars à voile, rendez-vous compte !
Est-ce que ce monde est sérieux ?

Je n’ai rien à faire d’un Galtier ou d’un Mappé qui sont sur leur planète foot et non sur terre. Je pense évidemment, que ce sont les sommes astronomiques en euros qui les font éclater de rires. Mais qui les a élevés au grade de dieux du stade ? Les pauvres moutons qui s’égosillent dans les travées des arènes et scandent, à tue tête, leurs noms après avoir, sonnantes et trébuchantes, fait tinter leurs piécettes misérables !

La France, je le répète volontiers, est bel et bien devenue le pays des lumières éteintes.
Nous sommes à la traîne de tout.
Et si Galtier décidait d’aller jouer à Nantes, en trottinette, skate ou en planeur, il n’y aura pas de quoi en faire un autre fromage.

Quand ceux qui nous gouvernent ne trouvent aucune solution pour améliorer le sort des porteurs de bulletins comment voulez-vous qu’un pauvre hère vous sorte paroles d’or !

Le char à voile est en passe d’entrer dans les annales des affaires de haute importance…

Pour ceux qui ne sauraient pas, l’entraineur du PSG répondait à des questions de journalistes et à celle qui semblait lui reprocher d’être allé à Nantes en avion, il répondait grosso modo :
« On réfléchira au char à voile ! »
Une boutade qui a mis tout un pays en émoi, rendez-vous compte de la fragilité de nos esprits.

Voici, le petit plus qui n’a rien à voir :

Celui qui a été votre sauveur aurait pu être votre bourreau si la partie adverse avait eu la mauvaise idée de se présenter,
avant vous, au cabinet de l’avocat. Simonu

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