La nature fait pourtant bien les choses…

Un thème « cabrioles », un peu osé, un peu, beaucoup olé olé !

Il y a quelques années, l’AFP et le Monde faisaient une vaste communication concernant la guerre déclarée aux sex-toys.
Les Verts allemands étaient furax. Et pour cause, on ne pouvait plus titiller sa mûre de Jéricho sans risquer sa santé !
Ne prenez pas tout au pied de la lettre, gardez un brin d’humour pour mieux savourer la suite.
Il est vrai que par les temps qui courent, le ton de plaisanterie est méprisable, mieux vaut assainir ses méninges et n’en faire qu’un usage modéré et très sérieux.

La découverte des phtalates dans le moindre objet en matière plastique venait de déclencher la guerre aux additifs qui se nichent partout, jusque dans les parties intimes. Que faisait donc un phtalate dans une grotte humide, sans stalactite ni stalagmite, que seuls les spéléologues bien harnachés sont autorisés à explorer ? Allez comprendre !

Les écologistes allemands étaient verts de rage et dénonçaient la présence de ce composant cancérigène dans les sex-toys. On ne pouvait plus prendre petit ou grand plaisir sans risquer sa vie. Il existe déjà le risque cardiaque, point besoin d’en rajouter.

Pourtant, destinés à assouplir le jouet sexuel pour le rendre plus agréable au toucher, les phtalates, bien au contraire, contribuaient fortement à durcir la loi. Il était urgent de légiférer et interdire cette présence incongrue ou couper carrément le sifflet aux vibros frelatés.

Probablement, plus malicieux que cela, les petits malins verts allemands cherchaient, sans le crier sur les toits, à faire la promo pour cucurbitacées (courgettes et concombres), solanacées (aubergines) ou autres ombellifères (carottes) au vaste choix entre souplesse et dureté.

Evidemment, ils mettaient en garde contre les légumes contaminés ou souillés de matière peu recommandable, tout en admettant que le bio peut avoir quelques travers aussi.

Les chinois ou japonais qui ont souvent idées d’avant-garde avec leurs courges cubiques, par exemple, ne manqueront pas de se lancer dans la course à la courgette vibrante, s’ils n’ont pas déjà quelques longueurs d’avance dans leurs labos secrets.

Bientôt, il sera possible de prendre son pied en sortant de chez le maraîcher sans être repéré comme au sortir d’un sex-shop. Quoique… On ne m’a pas attendu pour cela !

Evidemment, je suis contre tous ces produits toxiques ou dérangeants mais peut-on encore rire de tout ?
Là est la question, on ne peut plus tenter un trait d’humour un peu foncé plus que forcé sans être envoyé paître et bien plus que cela.
Naguère nos prudes grands-mères, tantes ou voisines s’écriaient « bruttu sprupusatu ! » (malautru, j’imagine) ou encore « Mal’accrianzatu ! » (mal élevé).
J’entends un philosophe en rogne contre les carpediémistes m’éconduire bien vertement :
Egoïste !
Les mamies bretonnes se seraient contentées de : « Pirate ! »

Il n’y a pas moins égoïste que moi ! Bien des gens pourraient vous l’affirmer…

Et merci qui ? Simonu, bien sûr !

Pour finir en beauté !

4 Comments

  1. Un peu triste d’avoir recours à ces subterfuges mais chacun fait ce qu’il veut dans son jardin secret, courgettes et concombres ou pas, n’est ce pas les zhiboux ? 😉

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