Prête-moi ta plume…

Pour écrire un mot !

Ce matin, je flânais.
Je flânais, disons que je faisais le tour du jardin pour tirer des plans sur la comète potagère.
J’anticipais les prochaines plantations, prenais quelques longueurs d’avance sur les emplacements probables pour faciliter l’irrigation.
Je retournais le fumier… un iris semblait m’interroger : « Quand vas-tu écrire un mot ? »

Je n’ai pas tardé à lui encadrer le portrait mais j’ai été déçu par ses couleurs, après tirage.
J’avais changé le programme pour le tester, je ne le suivrais plus, je n’ai vraiment pas aimé, les couleurs me semblaient artificielles.

Je vous écris donc cette bafouille :
Un autre jour, je m’étais arrêté devant les iris dont les pétales au dessin alambiqué avaient conservé des gouttes de pluie de la veille, par pure coquetterie et les visitais sous toutes les coutures.
Quelques fleurs en boutons lancéolés, en forme de porte-plumes, semblaient avoir été trempées dans un antique encrier.
Elles invitaient à l’écriture, à la peinture aussi, si on les imaginait pinceaux chargés de pigment mauve…

Offrir des iris serait signe de message d’amour., de choc sentimental, d’amour éperdu si celui que l’on tend est violet.
Allez savoir ! Le langage des fleurs aide parfois.
On ose avouer, avec des bouquets épanouis, ce que la timidité nous interdit de dire.
L’espoir est au bout du geste.

A vos amours !

Voici l’iris éploré.

Et pour le plaisir, ces compositions d’un autre temps.

Il pleure aussi, à dominante jaune, c’est sans doute pour une autre raison. 😉

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