Plus d’une fois c’est coutume, je vais encore parler de moi.
Je dédie ce texte à ma cousine Antoinette qui se reconnaîtra, c’est elle qui m’a comparé à un extraterrestre sans toutefois se douter que certains de mes proches me qualifient ainsi, depuis belle lurette déjà.

Il n’aime pas les extragalaxiens en visite sur sa planète.
L’image en titre et celle-ci sont issues de la même photo d’une capsule d’althéa.
D’où me vient cette impression que je donne, d’arriver d’une autre planète ?
Parfois, je me le demande car il me semble avoir un comportement bien humain, je veux dire parfaitement terrestre et d’ici bas.
Je me suis donc souvent posé la question et j’ai pensé que cela devait venir de mon comportement inattendu, souvent imprévisible. L’effet de surprise et de renouvellement dans mes interventions arrache quelques fois un « Mais d’où sort-il cela ? »
Je cabriole, je vagabonde, je papillonne et je souris.
Comme le furet, on m’attend ici et me voilà venant de là-bas… ça doit être ça, je ne vois pas d’autre raison, pas d’autre explication. Si c’est le cas, je ne suis qu’un modeste furet commun.
Je ne me sens investi d’aucune mission intersidérale, j’aurais été moins anachorète sans être religieux.
Je filerais le monde pour remplir ma mission de visiteur venu d’une autre galaxie.
Et pourtant ! Pourtant, que j’aime les étoiles et leurs mystères !
Que j’aime voyager, dans mon imaginaire, en visitant des mondes lointains et m’inventant des comportements différents des nôtres.
Des visages bizarres, des voix sans bouche, des oreilles fondues dans la peau, capables de détecter les sons d’où qu’ils viennent et quelles que soient leurs fréquences.
Des êtres sages et des moins sages car il ne faut pas s’imaginer des planètes pacifiques, ce serait cocagne et elles seraient paradis. Au paradis on se prélasse et on se lasse car vie de cocagne éternelle n’est plus vie. Un endroit de béatitude qui rime si bien avec platitude…
Il me semble que toute vie a besoin de ses plus et de ses moins, des contrastes variés pour s’appeler vie. Cette dernière ne peut être long fleuve tranquille, sans crues et sans broussailles sur ses rives.
Les étoiles scintillent et nous font rêver de Noël lointains, de Père-Noël à la hotte garnie et la distribution facile.
Je rêve, je rêve pour m’amuser, car je suis un éternel enfant qui s’émerveille, qui s’invente l’usure du temps d’ici bas.
Je me dépêche de vivre, je file, je file mais je vous assure que je ne suis nullement un extraterrestre.
Cependant, je vous l’accorde volontiers, si cela vous enchante, sachez que je viens d’une autre planète…
Chuuut ! Gardez le secret pour vous.

Cliché original : une poule blanche.
Pas mal vos arrangements photos, j’aime bien. Mais le diablotin a l’air méchant, ce que vous n’êtes pas 😉
Restez toujours jeune, Simonu, ne changez rien 🙂
J’essaie Al, de toutes mes forces.
Et comme chantait FG :
Résiste !
On verra bien 😉