Rares confidences…

L’image c’est pour chercher le doré…

Je crois que je tiens mon sujet pour faire sourire, à défaut de rire, notre amie Gys.

« Rares confidences sur son bébé » titrait Femina au sujet de Julien Doré, papa à 39 ans et plus doré que jamais.
Il était en or massif ! Tant sa joie faisait plaisir à voir.
J’ignore si la resplendissante image d’un homme heureux était celle du jour, ou celle d’une scène de concert.
Je penche pour la deuxième option à le voir en nage et chantant sous les sunlights.
On lisait juste à côté :
« Je fais un biberon ? » suivi d’un « Sa vie est bouleversée » !
Je n’ai pas bien compris.

Le pauvre homme, pardon l’heureux homme annonce :
« Je me sens plus responsable, je suis papa« .

Il a dû en baver le pauvre, alors que ces dames qui accouchent là où elles peuvent et galèrent avec plusieurs enfants, des heures de ménage à faire, doivent torturer plus d’une guitare pour sortir un bon gémissement.

Voilà qui était essentiel que nous sussions, la conclusion fut sublime :
« Le jeune homme que j’étais est devenu un homme ! »
Wouahou ! Bénial !

Bénial m’a échappé, ça doit être un de ces lapsus calami qui enchantent le lecteur.
Au fond, je ne l’ai pas corrigé car j’y ai trouvé une belle harmonie entre « béni et génie ».
Quelque chose de divin qui tombe du ciel pour rejoindre l’inné, le racé, la dorure terrestre !

Puis, reprenant mes esprits je me suis écrié : Era ora ! (Il était temps qu’il grandisse !)

Femina a trouvé l’angle idéal pour enchanter les fans du sautillant doré, de l’étincelant safrané, l’ambré d’ici bas.

Dommage, dommage que nous n’eûmes images de la prise de biberon, la mise en bouche de la tétine devait être sublimissime !
J’imagine ce bébé, les yeux fermés, l’air aux anges, dans les bras de son divin papa tenant le biberon à la bonne inclinaison avec grand classe.

Je lui souhaite, bien évidemment, tout l’or du monde et le bonheur qui va avec, aussi.
Mais je sais que c’est du pipeau, mes souhaits comme ceux des autres, n’ont pas plus d’effet qu’une prière au dieu du ciel pour que cessent les cataclysmes.

Mon grand tort fut que j’étais oisif et je me suis penché sur cet article.
Aurais-je dû filer mon chemin sans jeter un œil sur ce papier ? Bah ! Non, on apprend aussi des choses, par rebond, sur ce qui nous désole.

Julien, si tu lis ce passage dont je doute fortement qu’il te tombe sous les yeux, comme Drucker l’aurait fait, je t’adresse un « salut mon grand ! » doublé d’un bon clin d’œil.
Reste un homme et ce sera parfait, mais garde ta part d’ombre aussi !

Mes mots ne sont que dérisoires, destinés à tirer un sourire à notre assidue, infatigable lectrice de ce blog, la souriante Gys.
Le reste n’est que futilité et médisance.

5 Comments

  1. Je me demande qui lit encore sérieusement ces journaux, en tout cas ils ont le mérite de nous valoir un compte rendu de lecture savoureux 😉

    1. C’était le but recherché, j’ai bien entendu quelques éclats de rires mais je ne pensais pas que c’était vous.
      Je suis un champion, si vous le dites 😉
      Vous savez Gys, j’adore la vie et c’est en riant que je vis.
      Bonne soirée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *