… et j’ai vu le ciel.

J’ai voulu voir le ruisseau et j’ai vu le ciel.

Parfois, des idées saugrenues me traversent l’esprit, l’envie de revoir les ruisseaux de mon enfance me prend soudain.

C’est de la pure folie car je sais que je n’irai pas bien loin, c’est trop risqué, je n’ai plus la souplesse d’antan pour sauter sur les rochers.
Alors, je fais quelques pas sur une longueur variable, tant qu’il me semble possible d’avancer, je m’aventure. Une aventure de quelques minutes car, très vite, je me retrouve devant un obstacle insurmontable pour mes vieux os.

J’étais parti à la conquête de quelques images pour illustrer mes textes. J’avais l’impression que le ciel, à travers le feuillage des aulnes, s’amusait à me renvoyer son plus bel azur et c’était du plus bel effet.

Voici quelle fut notre conversation inattendue à travers le miroir d’une rivière.

J’étais venu voir le ruisseau
Je n’ai pas vu Rousseau
Si je ne suis pas tombé par terre
Ce fut bien grâce à Voltaire 🙂

8 Comments

    1. Merci Tatiana.
      Tiens puisque vous êtes enseignante, le prochain article que je prépare devrait vous intéresser.
      « A chacun ses quatre vérités », il s’agit d’une réflexion sur l’apprentissage de la lecture, un face à face avec les grands penseurs de la pédagogie et un galérien de la lecture.
      Il y aurait bien plus à dire et entrer dans les détails mais le format de mes textes m’impose le concis et j’espère le précis.
      Bonne journée 🙂

      1. Je suis impatiente de lire votre prochain article, d’autant plus que je me lance cette année dans un projet lecture avec mes classes.
        Bonne journée

      2. A votre niveau c’est autre chose.
        Il s’agit d’apprentissages fondamentaux et de considérations sur les premiers pas.

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