Blagade à sauts et à gambades pour une régalade à un foufou…
Quels sont ces bigaradiers turlututus
Qui ressemblent à des coprins chevelus ?
Peut-être des ombrelles,
Des petits parasols,
Des saucissettes
Qui grillent aux rayons chauds
Sous le soleil en canicule,
C’est encore plus ridicule.
La mer n’est pas comme une orange,
Elle se dore aux rais dardant,
Restant d’un bleu mésange
Sans bronzer un seul instant.
Trop timide le souffle léger,
Les vagues dorment ou frisottent,
Vaguelines, vaguelettes entre les bleus,
Bleu céleste et marin bleu…
Respire un bon coup d’air iodé
Imagine ce que tu veux
Regarde et puis ferme les yeux
Tu inventeras belle régalade,
Une vaste et bien grosse blagade
Dans une superbe marinade…
De sauts en badinages
Et gambades à la plage
Disons plutôt jolie marine
Si tu veux la jouer fine.
La poésie sans chichis comme je l’aime et quelle chance vous avez: une plage déserte ! 🙂
Les figues de barbaries seront bientôt bonnes à manger 🙂
Il s’agit de la plage de Tizzanu.
Je vais voir si j’ai d’autres clichés.
Très bel endroit et belle poésie 🙂
Poésie, c’est un moment de totale liberté à dire ce qui me traverse l’esprit sans règle, ni contrainte habituelle de rime, notamment.
Merci Gyslaine, une bonne soirée 🙂
bon pour sautiller on va peut-être les éviter, les figuiers 😀
Vaudrait mieux, j’adore les fruits.
Une belle blagade en vers, c’est l’imaginaire qui gambade, et moi foufou qui me fait une régalade.
Le fier barbare qui de posture la joue menaçant est tout attendri d’être ainsi comparé à ces comestibles civilisés.
Il a posé tout exprès, imitant le combattant Nadal …
La mer, c’est pour lui ; ses vaguelettes veulent le toucher, toutes émoustillées qu’elles sont de ne pas se piquer.
Il est le gardien du sable et de la rivière, de la montagne et de l’immensité bleue ; le garde mémoire des temps où les voyageurs à cheval le bravait pour se désaltérer, reprendre des forces sucrées pour continuer la route.
Il n’a ni temps, ni époque et il se marre souvent de tout ce qu’il voit comme bizarreries aujourd’hui. A si tous ces braves gens savaient, combien il s’active à notre bénéfice, l’air de rien, sans crâner.
Mais, il le sait … il inspire d’instinct le respect et pourrait affirmer qu’il est affectionné par tous ceux qui passent par là, venant se faire une gambade à la plage.