Dix-neuf ans que la capitale attendait cette délivrance. La libération parisienne est venue du champ de Gerland en terre lyonnaise. Aux environs de 22 h 10 ce 12 mai 2013, le lieutenant Ménez portait l’estocade qui allait attribuer le titre de champion de France au PSG.
Puis ce fut l’envolée du général Patrick Bruel qui avec des airs gaulliens et des tremolos dans la voix s’exclamait : « Paris a fait rêver, Paris a étonné, Paris a inquiété » oubliant dans son émotion de conclure « Paris a triomphé ».
Ce ne sont plus les américains en filigrane ni la « Nueve » espagnole, mais les pétrodollars qataris qui sont entrés dans Paris.
Ce soir vers 22 h les ponts vont trembler, une nuit de liesse va commencer pour les collectionneurs de maillots. Notre Patrick national, peut-être un temps dehors avec les quidams, sirotera son champagne bien frais dans les salons loués par la manne qatarienne pour une nuit parisienne.
Paris va festoyer, les autres clubs vont galérer.
Bonsoir lecteurs,
Je parlais de liesse, de forte jubilation, je n’ai pas osé parler de casse et c’était à cela que je pensais. Ce soir : « Paris outragé, Paris brisé, Paris Martyrisé malgré Paris libéré ». C’était prévisible. Attendons la suite…
A demain