Le ciste blanc et le lys.

Il est fréquent lorsque la fleur de ciste est bien épanouie de trouver au milieu de ses étamines une œdémère noble.
Ce petit coléoptère vert métallisé est friand de pollen alors que sa larve est xylophage (se nourrit de bois) et très attiré par les fleurs blanches.

Voici quelques images.

Ciste blanc.
On reconnaît l’œdémère femelle à ses pattes fines.
Et le mâle à ses cuisses bodybuildées.
Non, non, ce n’est pas une abeille mais une mouche, un syrphe.

Le lys est également très couru par l’œdémère.

On les appelle fleurs de Saint Antoine.
Une œdémère brune, mâle vous l’avez deviné.
En phase « d’affleurissage », train d’atterrissage sorti.
Tout en bas, en suivant l’ombre du pistil sur le pétale, on devine une araignée à l’affût.
Voilà.
Notre copine « métallisée ».
Encore le syrphe.
On voit bien que c’est une mouche.
Elle se frotte « les mains ».

4 Comments

  1. Un beau contraste sur ces fleurs fragiles que ces insectes « métalliques », les photos sont superbes, ne manque que le parfum des lys 🙂

  2. Superbes photos, magnifique. Le blanc pur des cistes et des lys, leur coeur jaune soleil … et ces insectes qui font leur vie, créés d’une complexité qui me laisse songeuse. Les voir ainsi zoomés nous les fait admirer comme rarement dans la nature, nous le faisons. Les cuisses bodybuildées … incroyable ! Admiration.
    Merci beaucoup pour ces merveilles.

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