« La nouvelle » de ce matin a fait beaucoup de déçus.
En voyant la sauce tomate, nombreux étaient ceux qui s’attendaient à des recettes de cuisine.
Voici donc, pour ceux qui préfèrent avoir des idées de repas, un plat que j’ai cuisiné il y a quelques jours.
Rien de transcendant, ni de nouveau, ce sera mieux cet été avec un potager producteur.
I pighi morti (lire pigui) sont un plat traditionnel d’hiver, dans notre région.
Le temps ressemblant plus à celui de la Toussaint que d’un printemps, vous êtes autorisé à essayer avant que la chaleur de saison ne revienne, sinon, il faudra attendre l’hiver prochain.
C’est simplissime à réaliser. Le plat se compose d’une bouillie de farine de maïs, un peu compacte pour avoir de la tenue.
Je cuis ma farine de maïs dans un bouillon de légumes pour renforcer le goût et je laisse refroidir pour obtenir la bonne texture.
Le plus souvent, la bouillie se travaille à chaud, là il n’y avait pas le feu, j’avais du temps devant moi et je préfère réchauffer, c’est toujours meilleur.
La veille, j’avais préparé une daube de jarret de veau avec des olives noires.
En hiver, j’ajoute des morceaux de panzetta (des lardons coupés en gros cubes dans une tranche de poitrine de porc séchée) et des champignons de Paname ou des rosés des prés si vous êtes à la bonne saison.
En faisant rissoler la viande avec de l’oignon, j’ai singé* les morceaux avant d’ajouter du vin rouge ou de l’eau avec du concentré de tomates, c’était le cas ici. Je veille à ce que la sauce ne soit pas trop réduite, juste un peu liquide pour humidifier correctement la préparation.
*Singer signifie fariner raisonnablement (une à deux cuillères à soupe selon la quantité de viande) les morceaux de jarret ou de paleron (c’est parfait). bien remuer avec une spatule jusqu’à ce que cela attache un peu et mouiller avec le liquide en raclant le fond du faitout. Porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter entre deux et trois heures. (Vérifiez en piquant la viande et n’oubliez pas que vous réchaufferez plus ou moins longtemps le lendemain.
Soignez votre assaisonnement, bien poivrer par exemple.
En cette saison vous pouvez ajouter des petits oignons nouveaux.
En hiver, j’ajoute un figatellu coupé en morceaux, trois quarts d’heure avant la fin de la cuisson, à la place des lardons par exemple, certains disent que c’est une tuerie.
Demain ou après demain, je vous donnerai d’autres idées en détaillant moins qu’aujourd’hui.
Des images surtout, ce sera votre exercice de travaux pratiques.
pas sympa de nous donner trèèèèèès faim au sortir de table Simonu 😀 ! ça m’apprendra à réguler mes horaires de lecture
Et vous avez de la chance, j’avais préparé une dizaine de recettes et puis je me suis calmé.
Je crois que vous ne craignez ni grammes, ni décagrammes… 😉
de ce côté là je ne suis pas en manque 😀