La carotte sauvage.

Voici une présentation en images qui s’étend de juin à Octobre pour la série ci-dessous.

Tige velue et feuilles très découpées.
Formation des inflorescences en ombelles.
Fleurissement.
Les feuilles en arrière plan sont celle du genêt.
La « mitre » centrale plus foncée est sans doute attractive pour des pollinisateurs.
Inflorescence blanche.
A la montée des graines, l’ombelle se ferme et forme ce qu’on appelle un nid.
Graines parvenues à maturité.
Intérieur du « nid ».
Les graines devenues libres s’accrochent aux poils d’animaux qui se frottent en passant ou sont disséminées par le vent pour ensemencer les alentours.

Il s’agit , vous l’avez compris, de la présentation de la partie ombelle de la carotte.
Sa racine, pivotante, plutôt blanche, très fine, nettement moins charnue que celle cultivée, dégage une forte odeur de carotte. C’est ainsi qu’on l’identifie en la présentant à des profanes, ce n’est pas un effet de lapalissade 😉
Elle tend à devenir ligneuse avec la croissance de la plante.

Les graines au goût de poire sont utilisées pour aromatiser les pâtisseries mais aussi pour en extraire une huile (cosmétique et médecine).

Pour les intimes, les scientifiques ou les copains des scientifiques, on la nomme Daucus carota. Enchanté !

6 Comments

  1. Chapeau bas pour les clichés, par un détail ne manque et on voit encore mieux qu’au naturel.
    Elles sont de toute beauté, j’adore les couleurs subtiles, depuis le début jusqu’à l’automne. Que la nature est bien faite, non?

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