Le graphosome d’Italie fait partie des punaises pentatomes.
Pourquoi graphosome italien, sans doute pour le graphisme de sa livrée, on le nomme aussi punaise arlequin.
Le pentatome vit environ un an et fréquente surtout les ombellifères (persil, carotte sauvage et férule dans notre région) Avec son rostre, il aspire la sève de la plante qui l’héberge.
Sans être grégaires, les punaises arlequins semblent préférer la vie en groupe, on ne note aucune raison avantageuse de ce regroupement, disons que ça les rend plus joyeuses, moins enclines à la déprime.
Après cette dernière allusion anthropomorphique ou carrément stupide, les choses sérieuses étant dites, passons à encore plus de légèreté.
Voici quelques images que les plus anciens visiteurs de ce blog ont déjà vues.

Lors de l’accouplement, les graphosomes tirent à hue et dia.
L’un vise le nord, l’autre le sud ou alors l’est ou l’ouest et sont donc tête bêche.
Alors que la partie dorsale (les ailes) est striée, la partie ventrale présente de nombreux points noirs.

On n’est jamais d’accord avec la direction à prendre et c’est jouissif ?
Allez savoir ! 😉





Un graphosome dalien à défaut d’italien, ça change énormément !
Le grand plus du jour.




Mitre noire.


Drôles de bestioles quand on les voit par le dessous, plus habitués sans doute à voir les rayures du dessus.
Vous n’avez pas votre pareil pour sublimer une simple ombrelle de carottes, les images sont superbes, tant pour la netteté que pour les couleurs. Y en aura encore? Tant mieux! 🙂
Je vais voir si j’en ai en stock, sinon je ferai un « reportage » précis et détaillé à partir de juin avec les carottes sauvages.
Vos photos sont de vraies merveilles.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
C’est en s’amusant qu’on devient… (Je n’ai pas trouvé) 😉