Une remise à jour.
C’est presque au hasard que j’ai choisi ce titre. Il me fallait le nom d’un homme célèbre, c’est le barbu légendaire qui me vint instantanément à l’esprit pour attirer le chaland.
Ce nom, comme d’autres passés à la postérité, a la faculté d’attirer la curiosité. Que voulez-vous que j’invente à son sujet ? Rien. Rien de nouveau. Victor Hugo a beau être une célébrité très célèbre comme dirait une autre célébrité de la téléréalité, je ne connais que quelques misérables miettes de sa biographie et de son œuvre. En revanche, je compte sur lui pour aiguiser la curiosité du lecteur en l’affichant en titre.
En fait, je pêche et n’ai trouvé meilleur leurre que lui… enfin, je crois.
Quoique, c’eut été plus attractif d’afficher Devos, car par les temps qui courent on préfère rire que lire, c’est bien mon cas 😉
J’ai remarqué, en voyageant sur Facebook, que vous avez intérêt à rester tranquille si vous n’avez un don particulier et remarquable. Un vrai don de caricaturiste, par exemple. Vous aurez beau vous escrimer, vous creuser un peu les méninges, rien n’y fera.
Vous êtes un quidam et vous resterez un minus.
Pour avoir une chance de provoquer quelques applaudissements, que l’on appelle « likes » sur le lien social, cherchez plutôt une vidéo comportant un grand nombre de lectures ou ressortez une citation célèbre, des millions de fois entendue, et vous aurez un like. Sachez simplement qu’il ne vous est pas adressé, il va directement saluer l’auteur mais rien ne vous empêche de penser qu’il est pour vous.
Le monde de l’amitié virtuelle se présente comme le monde réel vu dans une flaque d’eau ou dans une mare. Par temps calme, les deux se ressemblent beaucoup, dès la moindre brise, le reflet s’agite, et se déforme totalement par gros temps. Le reflet changeant n’est autre que la libération des états d’âme de personnes nommées, anonymes pourtant, à l’abri de leur identité réelle mais lointaine ou fictive. Un reflet qui trahit un monde vrai, en apparence trop calme. Une sorte d’inconscient se libère derrière le voile, l’occasion rêvée de lâcher ses instincts profonds.
On critique beaucoup le lien social qu’est FB mais on a du mal à le quitter. Chaque jour mécontent, on jure que c’est le moment de sortir d’ici. Vaines pensées car en partant, on craint de retomber dans la solitude et l’oubli. L’organe créé la fonction, ici l’addiction, le besoin, pour rester plus doux. Rares sont ceux qui sont partis définitivement. Généralement, ils reviennent par une autre porte, sous une autre identité, croyant vivre une nouvelle aventure. Le piège se referme.
Je me souviens d’une anecdote qui n’a rien à voir avec le sujet et pourtant m’inspire ce qui va suivre. Une sorte de « ding dong » dont j’use assez couramment.
Un père de famille avait eu vent d’une remarque de psy qui avait reçu son enfant, signalé par la maîtresse à l’école maternelle. Il ne proposait que des saules pleureurs lorsqu’on lui demandait de dessiner un arbre. La rumeur parvint aux oreilles du papa qu’il serait impuissant.
Accablé, le pauvre homme entraina frénétiquement son fils à dessiner exclusivement des cyprès.
Vous imaginez de quels autres maux on l’eut affublé, si l’enfant n’érigeait que des résineux bien dressés !
Cette historiette, a tinté à mes oreilles comme une douce clochette. Dorénavant, lorsque je mettrai une citation de mon cru, j’inscrirai le nom d’un auteur supposé pour engendrer le doute. Le subliminal fera le reste.
Je signerai : Victor H. François Rab. ou Michel de Mont. Hélas, par les temps qui courent, ces deux derniers sous cette forme masquée doivent être aussi anonymes que moi.
Chacun imaginera ce qu’il voudra.
Si la teneur d’une pensée semble à connotation féminine, je n’hésiterai point à signer : « La marquise de Quinquempoix » et tant pis si elle est introuvable sur la toile. Pourvu qu’on ait le like.
Evidemment, je ne suis pas d’un tel cynisme, je m’amuse des choses de la vie en pénétrant cette dernière le plus profondément que je peux. Mieux vaut rester à sa place que se contorsionner à vouloir plaire au beau monde…
Je plaisante beaucoup, me voilà de nouveau blagueur mais pas tant que cela finalement. Je suis, en écrivant ceci, bel et bien dans la catégorie des blogueurs car FB est désormais un phénomène observable, critiquable en bien ou en mal, enraciné dans la société.
Bientôt, nous verrons apparaître des spécialistes du réseau social, une mine d’informations, pour explorer le vivre en communauté.
J’entrevois une transformation radicale de la société, les mandats électifs n’auront plus aucune crédibilité, ni fonction, la force sera sur la toile. Avec la nouvelle arme des abstentionnistes, toujours plus nombreux, les idées venues d’ici ou d’ailleurs pèseront de tout leur poids. Faire ou défaire le jeu social sans passer par les urnes sera sans doute la prochaine étape, qui d’ailleurs a déjà commencé.
Faut-il s’en féliciter ou en pleurer… Le temps nous dira si les lendemains déchantent.
Un nouveau mode de vie, bien plus qu’un art de vivre.
Les tourments prendront le pas sur le côté charmant de l’amitié facebookienne…
Que suis allé chercher aujourd’hui ?
Loin du brouhaha des villes, au calme dans ma douce campagne, j’ai peut-être donné le bâton pour gâcher ma journée, la masse est impitoyable. N’y voyez aucun mauvais jeu de mots, c’est aussi à coups de masse que l’on enfonce les piquets ou défonce les cloisons….
Je ne répliquerai point, je ne veux point de bataille !
Vous venez de lire du vent, fermez les yeux, vous sentirez sa douce caresse…
C’est infiniment plus agréable, vous sentez ?
Ah, voilà !
Avec moi vous décrochez le like ET le sourire 🙂 et pour rester dans la légèreté je dirais à ce papa inquiet qu’il se console, son gamin aurait pu dessiner des bonzaïs 😉
Pour le reste, vous savez ce que j’en pense.
Evidemment, cela me réjouit 🙂
Quant aux bonzaïs, je n’y avais pas pensé, ils font l’admiration de nombreuses collectionneuses… et de collectionneurs aussi.
J’ai aimé vous lire car vous êtes dans le vrai. Facebook a pris une énorme place et même si parfois il est dérangeant il est bien pratique pour se faire connaître en tant qu’auteur.
Bonne fin de journée 🙂
Alors, chère Gyslaine, je n’ai pas de chance, j’ai raté mon coup car on m’y lit de moins en moins sur FB 😉
Vous savez quoi ? Je viens de finir ma sieste et je vous ai pondu un texte très surprenant, j’ignore d’où cela est sorti, j’attends encore un peu, si vous vous amusez comme je me suis amusé à l’écrire – très très vite pourtant – eh bien , je serai content.
Le titre ? « Le repos éternel », n’ayez crainte c’est bien plus joyeux que ne l’indique le titre 🙂
Bonne suite à vous Gyslaine !
Sur Facebook j’ai créé un groupe poésie donc un peu plus de lecteurs 🙂
Les groupes présentent plus de membres et sont plus suivis en effet.