Véronique, nique, nique s’en allait en…
Ah non ! Ce n’est pas ce que chantait sœur Sourire !
Oui, vous avez raison, c’était Dominique la coquine, pas Véronique.
La véronique est une jolie petite fleur d’azur au cœur blanc et striée de bleu soutenu, qui apparaît dans nos compagnes de la fin février jusqu’à fin avril, généralement. Et même plus longtemps visible parfois.
Cette très petite fleur d’un bleu joli, toute mignonne et tendrette, présenterait deux cents espèces dans le monde.
Si vous n’êtes pas un botaniste averti, ne vous aventurez pas dans l’antre d’un spécialiste. Le risque est trop grand d’attraper un méchant mal de tête. En voici un aperçu :
On y apprend que ses feuilles sont verticillées, que ses fleurs forment des racèmes, que le calice est hétérosépales, sa corolle actinomorphique accompagnée d’une zygomorphie de l’androcée parfois diandre. Si vous n’avez pas de dico à portée de main, mieux vaut vous abstenir, seules les hétérosépales adouciront votre migraine.
Donc, je ne vous dirai pas ce que tout cela signifie, par charité chrétienne et pour la paix de votre âme. Ne vous inquiétez pas, dites-vous que vous n’avez aucune thèse en vue sur le sujet.
L’observer dans la nature est bien plus reposant.
Voilà ! Mon sketch est terminé 🙂 , il est temps de vous présenter la fleur dédiée à Sainte Véronique qui aurait sauvé Tibère de la lèpre avec un linge strié de traits christiques, c’est grosso modo ce que j’ai compris.
Et puis deux petits plus qui n’ont rien à voir, puisque que vous fûtes patients à lire mes élucubrations.
Quand on pense que certains disent qu’il existe peu d fleurs de couleur bleue, vous prouvez le contraire par cette série en camaïeu de bleus si nuancés. Je ne connaissais pas leur nom mais les véroniques sont les premières fleurs de mon enfance avec le mouron, il y avait Une petite marche pour sortir de la maison et ensuite un beau tapis de ces petits trésors délicats.
Jolies photos et l’oiseau…?
L’histoire des fleurs bleues c’est pour la raison que vous indiquez, que j’ai choisi de faire cette série.
Il y en a d’autres.
L’oiseau est un rouge-gorge, voyez le sens du vol (vers la droite), à la prise de vue j’ai cru, en intervenant rapidement, que c’était un rouge queue.
J’y ai pensé mais j’ai l’habitude de les voir posés sur un branche, le ventre rebondi et sa minceur m’a fait hésiter. Les photos en vol sont très rares le concernant.
En hiver ou par temps froid, ils gonflent les plumes et ne sont pas très gros finalement.
J’en photographie un presque tous les jours.
L’avant dernière photos est magnifique !
C’est au cœur d’une pervenche.
Je suis allé fouiller ce mystère 🙂
Vous avez bien fais ! C’est envoûtant !
je ne commente pas, je manque de vocabulaire pour cette petite fleur compliquée 😀
Soeur Sourire ! une grande histoire 😀 elle s’appelait Jeanne-Paule, c’eût été difficile à chanter
🙂