Le Mouron et la véronique.

Aujourd’hui, 22 octobre, le temps est presque printanier.

Un air tiède monte de la vallée, une brise légère souffle sur le solanum Rantonetti et véhicule un parfum de violette qui se répand en sinusoïdes.. il faut se déplacer en tordant le cou, tantôt à droite tantôt à gauche pour en humer une bonne bouffée. C’est surprenant.
La tiédeur ambiante invite au farniente et vous transporte aux prémices d’un printemps.

C’est donc sans grand effort de réflexion que m’est venue l’idée de la véronique et du mouron. Des plantes qui fleurissent concomitamment dès les premiers réchauffements de l’atmosphère, au début du printemps.

En voici quelques images.

Pour mettre en valeur la fumeterre rouge.
Le mouron bleu.
Mon bleu préféré.
Bleu plus soutenu à l’ombre.
Mouron rouge et mouron bleu.
Mouron rouge.
L’ombre accentue les couleurs, le soleil les délave.

Il existe du mouron blanc que l’on appelle mouron des oiseaux. Sa corolle est toute blanche et a plus de pétales (plus petits, 9, je crois).

Véroniques, à l’ombre. (Un mouron blanc sur la gauche)
Toujours moins nettes à la lumière.
Véronique en compagnie d’une oxalis (oxalide).
Au milieu du lamier pourpre.
Les jumelles.

5 Comments

  1. Ravissant, ce sont de petites fleurs auxquelles on ne prête pas attention mais pourtant quand on les regarde bien, elles n’ont rien à envier de la beauté de celles qu’on admire et connait plus.
    Ce sont les premières fleurs de ma vie, il y en avait un tapis en sortant devant la maison de mes parents.

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