Ce n’est pas l’envie qui me manque… d’écrire, c’est mon besoin quotidien, mon addiction, mais je n’ai pas d’inspiration particulière.
Alors j’ai fouillé dans mon stock d’images et je suis tombé sur une de ces bestioles qui n’intéressent personne.
Ces petits insectes que l’on ne voit ou ne remarque jamais, ont bien le droit d’être connus, non ?
Je vais vous les présenter sans trop entrer dans les détails, car plus on en dit et plus on risque de dire des bêtises. Ces coléoptères ont des sosies partout, les confusions ne sont pas rares.
Je crois, en pensant ne pas me tromper, qu’il s’agit de chrysomèles des aulnes ou galéruques des aulnes. D’un bleu métallisé très soutenu et picotés d’une multitude de petits trous sur les élytres qui protègent les ailes.
C’est surtout à ce nombre incalculable de trous qu’on les différencie des autres petits coléoptères de même forme, de même taille et de même couleur.
Sinon, disons qu’il se nourrissent de feuilles d’aulnes et s’abritent sous les écorces durant l’hiver.
Il n’y a pas de quoi sauter au plafond en apprenant cela mais vous saurez qu’ils existent, en ayant presque la certitude de ne plus vous souvenir de leur nom, demain matin.
Pas grave, ça ne les empêchera pas d’exister et vous de vaquer à vos occupations en pensant que quelque part, des galéruques, à la bonne saison, enquiquinent les aulnes en ravageant leur feuillage.
Ces digressions d’images pour mettre un peu de couleur dans l’univers sombre des chrysomèles…
Je ne vous promets rien quant à retenir leurs petits noms mais je me souviendrai à coup sûr des belles images 🙂
🙂