En attendant qu’elle vienne
J’aimerais qu’elle se souvienne
De tous ces moments de vie
Qui ont fait mes envies.
Longtemps avant qu’elle vienne
Je voudrais qu’elle retienne
Mes rires, mes folies
Et toutes mes facéties.
Bien avant qu’elle vienne
Il faudrait qu’elle convienne
De son incurie
A voir partir les vies.
La voilà sur son cheval
Qui se dirige vers le val
Grimpe par le mont
Tout droit vers Simon.
Peu avant qu’elle ne survienne
Je lui ordonnerai qu’elle soutienne
En me regardant droit dans les yeux
Mon plus grand désaveu.
A peine avant qu’elle advienne
Osera-t-elle en tragédienne
Dénoncer le petit malin
Qui a glissé entre ses mains
Ce vieux parchemin
Gribouillé du mot « fin ».
Cette trace fut la mienne
Pour que les miens s’en souviennent…
Ho Simonu, y a rien qui presse! 🙂
La première photo est un petit bijou.
Oui, je pense aussi, mais je prépare les valises 😉
Sur la première photo : Le pentatome échappe aux scuds. (Pentagone et pentatome sont des mots qui vont très bien ensemble, dirait la chanson) …
Tu lui dédies un bien joli poème, le mérite-t’elle ou essaies-tu de l’amadouer ?
Surtout, je m’amuse. Ecrire m’amuse beaucoup, lorsqu’on connait mon parcours de lecteur tardif puis celui, surprenant, d’inventer le moyens d’aider ceux qui prenaient le même chemin que moi, évidemment, je ne perds miette. Je m’amuse de tout, en prenant le maximum de plaisir. Là, mon hochet, c’est l’écriture, il y en a beaucoup d’autres… J’y mets toujours la même intensité… Après…