Oh ! Punaise !
Oui, vous pouvez vous exprimer ainsi, les pyrrhocores (pyrrhocoris aptérus) sont bien des punaises. Des aptères, c’est-à-dire que ces insectes ne volent pas. Normal, ils sont communément connus sous le nom d’artiste « Gendarmes », il ne manquerait plus que les obéissants pandores se mettent à chiper, à voler quoi !
Là, je m’égare mais c’est juste pour éviter l’ennui en suivant une description trop stricte et triste.
Selon les endroits, on nomme aussi ces individus : soldat, suisse, cordonnier, cherche midi, masque africain…
Vivant surtout groupés, en colonies, j’ai préféré titrer « La maréchaussée ». Ces punaises très utiles au jardin se nourrissent de déchets végétaux, d’insectes morts, d’œufs et de larves, réduisant ainsi le nombre d’insectes ravageurs et apportant leur contribution à la formation de compost. Rien d’original pour la reproduction, la femelle pond de nombreux œufs (plus d’une cinquantaine) à l’abri, sous terre.
L’hiver, ces punaises rouge feu s’abritent sous des feuilles mortes. Elles ont une prédilection pour les tilleuls, les hibiscus et les althéas dont ils squattent la naissance du tronc. Dans ma cour, où j’ai pris ces clichés, ils fourmillent au pied des althéas.
Voici quelques images.





