Let me go out !

Comprenne qui pourra ! Je déteste l’anglais. De mon temps c’était italien au lycée. De la langue de Shakespeare, je n’en connais pas le moindre mot et pourtant c’est cette phrase qui m’a fouetté l’esprit en voyant cette image. Une des rares que je connaisse. Pourquoi ? D’où tiens-je cette expression ? Ce sont les mystères de l’inconscient qui range ou stocke ce qu’il veut. C’est lui, tapi dans l’ombre d’un coin du cerveau qui  balance sans prévenir et sans qu’on comprenne, c’est son métier pour contrarier les esprits.

Laissez-moi sortir ! Certains ont de l’humour.

Comme quoi, il n’est pas toujours facile de traîner ses os jusqu’au soleil comme le chantait Brel. L’esprit peut voyager plus facilement, on ne peut le mettre en cage. On peut le dévoyer par l’influence ou les psychotropes mais il voyage toujours…

Un fantôme, un spectre, un ectoplasme ça hante et ça se promène partout avec une apparence impalpable, toute visuelle seulement, sans matière préhensible. Ça traverse murs et ça passe murailles. C’est bien plus commode pour déranger les esprits, pour hanter les nuits et provoquer grosses frayeurs.

C’était la saison des morts, version Halloween.

Sur mon chemin habituel, l’un me faisait les gros yeux, l’autre faisait mine de s’enfoncer dans un vase, peut-être était-il en train de germer ? Allez savoir ce qui traverse l’esprit des gens.  

Il y avait des citrouilles partout. Pour cette cucurbitacée c’est aussi la saison comme celle des chrysanthèmes et des bougies. Des bougies prisonnières en cellule pour empêcher le vent de les éteindre.

Le cimetière était à la fête annuelle des trépassés, les vivants ont l’esprit tranquille, ils ont visité leurs aïeux. A défaut d’avoir réveillé les morts, ils ont accompli leur devoir de mémoire…

Que va-t-on nous inventer à l’avenir ? Moi, j’avais envie de m’éclater la plume… Pardon de taper sur un clavier… pas le musical mais celui qui permet de jouer du pipeau, tout de même !

C’est jour de pluie continue, il pleut, il pleut, les mots tombent drus. Comme les feuilles mortes, ils semblent descendre du ciel.

Non, je ne finirai point en cage, je suis libre et je chante pour passer le temps…

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