Amusette. (sous-titrée: ravale ta chronique.)

  Celle-là a été publiée dans lemonde.fr et la rédaction n’a pipé mot.   Ils sont sourds et muets mais sanctionnent.  Une de mes chroniques, la dernière en date, a été refusée pour « passage non conforme à la charte ».     Après avoir cherché le passage fautif, cru l’avoir trouvé et rectifié : nouveau refus, même raison. Ce n’était pas la bonne écharde ou alors pas la seule… il ne suffit pas de chercher pour trouver. L’énigme reste entière.    Comme je ne possède pas le sésame de la caverne – ça rappelle un mythe – des rédacteurs, j’ai relu la charte.  Un de nos plus assidus chroniqueurs me faisait remarquer qu’au bout du compte la rédaction se réserve le droit au refus, une sorte de raison générique, implicite lorsque l’impression est confuse.

   Depuis je suis resté coi. Devant le doute et l’incertitude, je n’avais plus envie de mettre une chronique dehors. Et puis… Pof ! une tape dans le dos, à la fois amicale mais rude tout de même.  

  Allez ! Sim ! Te laisse pas abattre ! Vas-y balance ! C’est rien…  

   Balancer quoi ? Parler de ma petite mésaventure ? Quelle honte. Avec une actualité pareille ? Pasqua, burqa, volcan, Ribéry, Grèce, crise qui menace de virer sa cuti…et bientôt l’équipe de France de football.  Pof ! Une autre tape dans le dos, puis une autre et une autre encore. Ils sont sympas tous ces chroniqueurs qui vous soutiennent. Du virtuel mais je retrouve mon sourire. 

  Bon, d’accord, je vais y aller. C’est ainsi, à force de me faire tousser avec toutes ces tapes amicales, que j’ai fini par cracher une idée. 

  Une idée de débat à l’aveugle. Un débat sans débat faute de débatteurs ou plutôt une demande d’expertise aux chroniqueurs.  

  Chaque fois qu’un refus de chronique dont la raison semble incertaine, poser le texte dans un blog, faire appel à un certain nombre de chroniqueurs volontaires pour lire et déposer un avis. Puisque la rédaction a trouvé une raison de refus, il doit bien y avoir matière à refuser ? On finira bien par trouver la faille. 

   Ce serait intéressant, ensuite, de proposer une chronique avec tous ces avis et leurs nuances voir leurs contradictions. A la lecture de ces expertises, qui s’y prête  – et ne faisant, évidemment pas partie des lecteurs sur le blog – devra retrouver la teneur de la chronique refusée. L’exercice consisterait à chercher une formulation permettant d’aboutir à un texte publiable, le plus proche possible de l’original inconnu. Lessivé, essoré, le résultat risque d’être bien triste.  

   Des avis, même autorisés, permettront-ils de remonter jusqu’à l’originel ? Peut-être que les gardiens de la charte devraient mettre directement le doigt là où ça fait mal. Question de temps…mais ce qui se reçoit bien s’énonce simplement pour clore le bec à pas mal de polémiques. (Formulé ainsi, cela m’épargne un rappel à l’ordre sur le sens de l’expression de N. Boileau puisque ce n’est pas la sienne…) 

  Voilà une histoire sans queue ni tête. Pas de chronique, pas de raison précise du refus. Vous ne saurez jamais… mais ça fait réfléchir.

  Pure fiction.  Hou…hou ! Sim, réveille-toi ! C’est l’heure des burqas. 

  Où suis-je ? Quelle actualité aujourd’hui ?

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