Est-ce un art comme on le dit parfois ?
Comme vous pouvez l’imaginer, en faisant la purée pour mes sciacci di patati, j’ai largement dépassé la dose. Le reste était pour les poules et puis une idée m’est venue. C’est donc une idée et non un art. L’art est-il une idée, une intuition ou tout autre chose ?
Bon, peut-être du lard et du cochon…
J’ai pensé ramequin à tapisser de purée, à garnir de jambon, de vuletta fine ou de panzetta en tranche ténue pour faire un nid. Passer l’ensemble au four chaud pour rendre le lit douillet, bien tiède. Je casse un œuf dessus, une pincée d’estragon, une frottée de sel et de poivre, je repasse sous le grill et surveille la cuisson. Voilà le tour est joué. Trop tard pour la photo, l’idée de ce texte m’est venue après quelques cuillérées déjà avalées.
Après coup, je me suis posé la question fondamentale, une sorte « d’être ou ne pas être » appliqué au ramequin garni. Valait-il mieux mettre le jambon d’abord pour tapisser le fond ou le poser sur la purée comme je l’ai fait ? Eh, bien c’est comme vous voulez. La vuletta et la panzetta seront plus croustillantes dessus puisqu’elles passent au four avant de poser l’œuf. Ce sera plus moelleux si c’est du jambon en le plaçant dessous, il sera moins sec.
Je blague, je blague, j’allais oublier, pensez à humidifier un peu votre purée, elle sera moins sèche.
Quant à la notion d’art, on n’a pas fini de jongler…