Quand le plus vieux et le plus beau métier du monde se rencontrent… ça fait jaser.

    Voici un texte qui a été proposé au Monde.fr dans la rubrique des chroniques d’abonnés. Il a été refusé car un passage n’est pas conforme à « la charte du Monde.fr ». D’abord surpris – j’ai pensé que Léo Ferré et d’autres encore, ont dû sourire dans leur tombe – mais soit, puisque la charte est offensée, je supprime la partie qui semble incriminée et propose à nouveau le texte. Même refus et mêmes raisons invoquées. Je pensais être seulement impertinent après avoir fermé (enlevé la phrase concernant…) les braguettes. Lorsque la rédaction coupe le sifflet cela semble rédhibitoire, le texte est définitivement condamné même après modification. La raison? L’ont-ils relu? J’en doute, ils ont dû s’arrêter au titre déjà connu. Si vous passez par mon blog, laissez un avis sur la question, ça m’intéresse.

    Ce texte vous paraît-il mériter un tel rappel à l’ordre ?

   

A l’heure où les femmes et les hommes de ménage vont nettoyer les toilettes des bureaux pour des salaires de misère, buteurs du dimanche et bimbos des nuits blanches piétinent sur place, face à face sirotant un cocktail  à effet retard dans la nuit. Pourquoi pas ? C’est leur vie.

Les idoles de la jeunesse qui vont jouer au travail pendant que d’autres vont bosser – on joue au foot on ne travaille pas – n’ont, dit-on, qu’une trop courte carrière pour justifier leurs salaires. Alors, pour remplir plus vite leurs poches, on les retrouve dans les magazines sportifs à vanter quelques motifs.

Quoi de plus efficace qu’un rasoir mécanique testé sur les joues  d’un jovial Henri ? Et que dire des iroquois de service ? Beckham, Sakho, Chamakh à la crête fermement maintenue par un gel béton ? Et pour faire plus classe, toujours un K avant le H. On connait un autre « pauvre » qui s’époumone à vanter des lunettes, améliorer son quotidien et chante avec ses mirettes. Pauvre consommateur moyen qui accroche sans reproches.

 Faut-il légiférer, là aussi, pour ne traiter la réclame qu’à travers le quidam ? Ca ferait vendre moins dit-on ; si c’était la règle bien sûr que non !

Pour se faire pardonner de trop palper, ils trempent dans l’humanitaire ou font leur BA pécuniaire.

2010 est l’année de la coupe du monde de foot, les projecteurs éclairent plus fort ceux que la crise semble épargner, même lorsqu’ils décident de vider, dans la lumière tamisée, leurs poches et leurs braguettes pleines à craquer. Vie publique ou vie privée ? Argent et forte libido font tout exploser, il fallait y penser.

Une bimbo, une barbie,

Avant minuit, après minuit,

Une mineure

A toute heure,

Vous avez tout ce que vous voulez

Aux Champs Elysées, aux… Champs Elysées…

Une chronique pour amuser

Et non… pour… jaser ! 

Si j’ai pu choquer, voici un bouquet de mouron bleu fraîchement « cueilli » pour me faire pardonner.

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