Pumati pieni. (Tomates farcies)

C’est un classique et c’est le meilleur moment avec la cueillette de fruits mûrs de calibre moyen au jardin.

Rien de révolutionnaire, mais juste un rappel pour vous donner une idée du jour.

Pour faire plus complet, je garnis toujours le fond du plat d’une abondante couche de pommes de terre du jardin sur un filet d’huile d’olive. Le jus qui va s’exprimer des tomates aidera à bien cuire. Vous salez poivrez et parsemez d’herbes et d’ail haché à votre convenance.

Le mieux c’est de préparer soi-même la farce avec un mélange de viandes de bœuf et de porc (1/3, 2/3 environ). Incorporez à votre guise ce que vous voulez, n’oubliez pas de surdoser en ail et pour assurer le moelleux ajoutez un peu de mie de pain trempée dans du lait. On peut y adjoindre de la chair à saucisses à la place de la mie pour éviter que ce soit trop sec. A part ça, chacun a ses idées… J’ajoute toujours une bonne poignée de fromage corse râpé.

Chapeautez chaque tomate farcie mais surtout ne vous embêtez pas à bien réserver le chapeau qui convient, ça fait mauvais genre. Coiffer le chapeau de l’autre est plus original, plus gavroche et plus spontané. Amusez-vous au lieu de vous prendre la tête avec ces symétries qui n’en sont pas ou qui ne sont pas utiles à l’affaire.

Le temps de cuisson, je n’en sais rien, je fonctionne toujours à la vue ou au feeling. Je jette un œil au bout d’une demi-heure puis je gère en visitant de temps à autre ou en piquant doucement la rondelle de pomme de terre pour ne pas entendre le cri de douleur. Si elle est fondante, vous n’entendrez rien, c’est qu’elle se plait dans le bain juteux. Sûr, il y a moyen de plaisanter en donnant vie à  ce qui cuit.

Voilà, c’était juste un rappel au cas où vous seriez en panne d’idées. Ah ! Vous voyez ! Vous en savez encore plus que moi, le p’tit truc qui fait la différence ! Plutôt que persil, je préfère parfumer à l’estragon ou alors hacher une bonne poignée de feuilles de céleri frais du jardin… ça fait très italien ! On se croirait, alors, sur la rive de L’Arno d’argento.

J’allais oublier à force de légèreté. En évidant les tomates, je réserve la pulpe dans une casserole pour réaliser une sauce à petit feu. Soit je l’ajoute sur les tomates pour réchauffer, soit elle servira de base pour des pâtes au fromage râpé, mais ça c’est encore une autre histoire. Vous pouvez disperser les morceaux sur le lit de pommes de terre avant de poser les tomates, c’est encore mieux.

Approchez un peu plus, vous sentez ce fumet ?
(Cliquez sur les images)

 

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