Par dessus les océans.

Lorsque j’écrivais l’évocation de mon ami Barthélémy, intitulé « Paisanu », ma fille qui habite en Vendée et se trouvait chez moi en vacances, s’est souvenue de ses petites filles qui doivent avoir le même âge qu’elle. Elle les a connues un jour en vacances du côté de Porto-Vecchio. Elle n’a pas tardé à les retrouver sur Facebook.

J’en ai donc profité pour envoyer le texte en message privé à l’une d’elles.

DSC_0002-001Deux jours plus tard, la réponse de Charlotte arrivait : « Hello, Simon… je suis en Inde…» et elle me faisait part du plaisir de lire l’évocation de son grand-père qu’elle a très peu connu. Elle se souvient de ses yeux rieurs. J’étais ravi de savoir qu’à l’autre bout du monde quelqu’un allait pouvoir connaître un tout petit bout de l’histoire de son aïeul paternel. J’avais l’impression d’avoir transmis le témoin.

Il aura fallu un trajet Vendée/Corse pour retrouver quelqu’un en Inde. Un texte qui a voyagé sans bouger du site qui l’héberge.

La toile a ceci de bon, pouvoir communiquer sur de si grandes distances, sans connaître les personnes et à une heure si tardive. Comme je lui souhaitais, « Quoi au fait, bonne journée ou bonne nuit ? Bonne nuit sans doute !» Elle m’a répondu « Il est 3 h 30 du matin ».

J’ai deviné qu’elle riait mais c’était facile.

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