« Calomnions, calomnions…

 

Il en restera toujours quelque chose ». Cette affirmation attribuée à Beaumarchais à tort ou à raison, va faire sensation dans l’affaire DSK.

Nombreux seront ceux, qui avaient déjà tourné la tête, qui vont crier au complot. Une nouvelle phase, une nouvelle orientation dans la recherche des « commanditaires » de cette imposture.

C’est le pain quotidien de nos médias, bien s’en nourrir pour mieux perdurer quitte à verser dans la boulimie.

Mais que restera-t-il des traces du liquide séminal, apparemment bien identifié par l’expertise ADN ? Onanisme salutaire, pratique solitaire de remise en forme ou pratique accompagnée pour un partage plus altruiste ? Le saura-t-on un jour, et doit-on savoir ce genre de chose ?

On semble se diriger vers des rapports consentis et si la preuve est faite nous n’avions pas à être informés. Trop tard c’est fait. Faudra-t-il claironner que le mal est fait ? Quel mal ?

Si les objets inanimés avaient une âme, si les bureaux, les fauteuils et tous les recoins de la république ou d’ailleurs pouvaient moucharder, à quoi servirait la recherche ADN ?

Heureusement, il reste encore des endroits secrets pour des pratiques intimes… ces endroits où l’on risque de se « faire attraper » à tout instant et qui font monter l’adrénaline pour mieux conduire à l’extase.

« L’origine du monde » huile de Gustave Courbet aurait pu, tout aussi bien être baptisée « La brouille du monde » et embrouille du monde politique, de surcroît.

                                                      G. Courbet. » l’Origine du monde ».

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