Jour de gloire.

Juin n’a pas voulu laisser sa place à juillet sans un coup d’éclat mémorable.

S. Taponier et H. Ghesquière ne sentent plus le remugle depuis hier et vont pouvoir humer l’air de Paris avant d’affronter et peut-être vaincre le syndrome de Stockholm.

Tsonga se débarrasse enfin de sa bête noire suisse et s’apprête à affronter le serbe Djokovic. En a-t-il suffisamment encore dans la raquette pour franchir un deuxième gros bras ?

Une flopée de ministres est montée en grade avec le départ de Ch. Lagarde. Toute une réaction en chaîne pour redistribuer les cartes et préparer l’avenir présidentiel qui arrive à grands pas.

La femme est à l’honneur au FMI et chez les verts.

Si Ch. Lagarde n’est pas une surprise à Washington, E Joly l’a créée en surclassant N. Hulot, frisant la victoire au premier tour pour une poignée de dixièmes. Notre deuxième Nicolas national semble plus populaire en Montgolfière ou ULM que sur la scène politique. Il paraît qu’il ne faut rien jurer avant le deuxième tour… c’est vrai qu’il n’est jamais tombé dans une crevasse en faisant de l’escalade, mais est-il formaté pour le terrain politique aux embûches moins prévisibles ?

Bref, aujourd’hui c’est jour de cocagne pour le pays… oublions que toute médaille qui brille a son envers, pourquoi ternir une si  belle atmosphère ?

Ah si ! Juste une curiosité ! Cambadélis si prompt à proposer son strauss-kahnien favori Moscovici pour les primaires socialistes, a filé chez Martine Aubry pendant que son ami rallie François Hollande.

On appelle cela la démocratie, limpide comme de l’eau de roche.   

Même les discours les plus transparents se troublent dès qu’on pose les pieds dans la vase. Merci pour cette clarté.

Les ex-otages sont arrivés sur le sol français… souhaitons-leur bienvenue et bonne suite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *