Le sclapoutis.

Non, non, non, il n’y ni tomate ni saucisse dans le sclapoutis !

Vous l’avez sans doute compris c’est encore une bêtise de mon cru.
Disons que le sclapoutis est un clafoutis d’abricots.
C’est la pleine saison, il est temps d’essayer.
Ne chipotez pas sur le terme, il m’est venu à l’esprit tout seul.

Je n’ai pas inventé cette recette, elle existe déjà, j’ai juste reproduit l’œuvre pâtissière de mémoire sans vérifier.
Voici comment j’ai procédé.

1 – Laver, essuyer les abricots choisis plutôt mûrs, même à l’excès. Les couper en deux et les mettre à macérer avec deux petites poignées de sucre canne. Je choisis le sucre complet, dit Muscovado, pure canne équitable, il est nettement moins sucré que les autres. Je place au frigo, le temps que tout cela macère et libère un peu de jus.

2 – Dans un petit saladier, casser 4 œufs et battre jusqu’à l’essoufflement, dans 75g du même sucre.

3 – Au préalable, j’avais chauffé sans porter à ébullition, un demi litre de lait écrémé. Une quinzaine de feuilles de basilic, ciselées, vont tremper tout le temps des autres opérations. J’ai effeuillé deux brins de thym frais coupé au jardin pour accompagner le basilic.

4 – Après avoir bien fouetté les œufs avec le sucre, j’ajoute 75 g de farine et je poursuis le fouettage jusqu’à obtenir une pâte lisse. Je verse tout le lait et je fouette à nouveau. Avec un vrai fouet c’est mieux que la fourchette, le mélange adore le fouettage classique, il n’en est que plus homogène.

5 – J’ai beurré un moule et j’ai versé l’appareil. J’ai ajouté le jus des abricots et placé les hémisphères à ma guise.

6 – Le four était préchauffé à 180°, j’ai enfourné pour 20 minutes. J’ai augmenté la température jusqu’à 200 et j’ai surveillé de temps en temps pour juger de l’arrêt du four.
J’ai laissé refroidir avant de déguster.

Verdict :

Agréable au moelleux, pas trop sucré, équilibre entre l’acidité de l’abricot et la douceur de l’appareil aux œufs. Le basilic pointait discrètement.
Un conseil, choisissez des abricots très murs et n’hésitez pas à composer avec les plus mûrs, voire les talés.
Essayez avec la cannelle, le safran, tous les possibles à votre goût !

Que Dieu vous bénisse 😉
Je suis agnostique mais de temps en temps, je cligne des yeux, donc je vis !

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