La flamme olympique.

En attendant le passage de la flamme olympique deux voisins s’étaient installés à la terrasse d’un café et « apérotaient ».


– Qu’est-ce tu prends ?
– Un Casa.
– Ahhh, je préfère le 51, il ne donne pas les hémorroïdes.
– Ah bon ?
– Oui, regarde tous ceux qui sont au Casa se plaignent de gratte.
– De gratte mal placée ?
– Oui, tu vois ce que je veux dire…
– Elle se fait attendre la flamme.
– Normal, tu te rends compte de la distance ?
– Pourquoi elle va passer là, finalement ?
– Ben pour la montrer aux gens, au peuple.
– Garçon ! Chargez les verres ! Au peuple, tu disais ?
– Oui, ça fait plaisir, ça unit les gens et ça fait chaud au cœur.
– Tu crois que ça va nous faire chaud au cœur ?
– Oui, quand tout le monde va se lever pour l’applaudir, tu vas voir tu vas fondre aussi.
– Garçon, ils sont percés tes verres ou quoi ! Comment tu le trouves ?
– Quoi ? Qui ?
– Ben, le barman !
– Ah, je le vois bien portant la flamme.
– Olympique ?
– Oui, olympique, pique pique dirait sœur Sourire, ah, ah, ah !
– Qui c’est celle-là, la sœur à qui ?
– La bonne sœur, idiot !
– Sœur et bonne en plus. Je veux dire, qui fait le ménage, ne va pas croire que…
– Que tu vas te faire « meetoofier » par les religieuses ? Ah..ah…ah ! Garçon !
– Elle se fait attendre la chandelle olympique.
– T’es pressé, on voit que c’est pas toi qui la portes !
– Garçon !
– C’est bizarre, y a que nous pour l’attendre, on dirait ? Regarde y a personne dans la rue.
– Les gens s’en foutent, ils la voient à la télé et puis voilà… installés dans leur fauteuil…
– Nous, au moins, on l’attend, on fait honneur à la flamme !
– Et au Casa.
– Aaah ! Moi au 51.
– Garçon ! Elle passe à quelle heure ?
– Qui ça ?
– Ben, la flamme ?
– Quelle flamme ?
– Olympique !
– Elle passe pas chez nous, pas ici, heu… Je crois qu’elle est à cent kilomètres d’ici.
– Oh la vache ! Elle a eu la flemme de venir chez nous…, allez encore un coup… pour la flemme.
– Et tchin tchin, santé à la flamme flemmarde !

Une femme arrive :
– Ah tu siffles ?
– Comment je siffle, j’attendais la flamme ! Elle passe pas, c’est la faute à moi !
– Le repas chauffe et chauffe, j’ai éteint la flamme.
– Toi aussi ! Putaing ! Jeannot, je crois qu’on s’est enflammés pour rien, aujourd’hui !
– Pour rien ? Non, moi je suis déjà chaud !
– Eh Marie ! Attends j’arrive… (A voix basse et à l’adresse de son copain d’apéro), Je vais lui avouer ma flamme, hi hi hi…

Moralité : Pour maintenir la flamme, il faut parfois souffler sur des braises.

Bon c’est comme ça, depuis quelques jours j’avais perdu la flamme aussi, je n’avais plus d’imagination.
Le livre par ci, les expos par là et me voilà éteint sur le blog !
Je vais la retrouver ma forme… olympique !
Foi de marathonien de l’écrit !

Bonjour les dégâts…
Voici l’original qui a servi à réaliser ces métamorphoses.

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