Pour un peu de repos,
Il a posé son fagot
Puis s’est assis un instant
Pour voir passer le temps.
Les ans ont filé
Sous la chaise abandonnée…
Sans doute fasciné
Par la fascine voisine
Qu’il semble vouloir imiter,
Un rosier s’éveille et lambine,
Se prépare à transpercer
Le squelette de la chaise rouillée.
Le labeur,
Le repos,
Une image,
Un instantané
Et toute une vie secrète vous invite à vagabonder…
Idées vagabondes.
Grâce à son éternel immobilité,
Sa légendaire sédentarité,
C’est bien la chaise qui connait le mieux les ans,
Et sait la vie des gens.
Le petit plus du jour :
Voilà un rosier qui a de l’assise 🙂
Très joli poème, alerte et nostalgique à la fois. Quant à la langue de vipère ou de belle-mère il n’y a pas de différence, sauf que l’une est à la campagne, l’autre à la ville 😉
🙂
Je suis « écrivent » (lire ant) et donc j’écris au vent en espérant qu’un zéphire passe par là.
Je varie pour éviter l’ennui ! 😉