La libellule déprimée.

Pas trop déprimée finalement.

Ce matin, je fouinais au jardin, le soleil était déjà bien haut lorsque j’ai vu la libellule tournoyer au-dessus du bassin.
Il me fallait la grosse Bertha car mon petit appareil de poche était insuffisant pour la photographier.
Je ne parvenais pas à l’approcher à moins de cinq ou six mètres.
J’ai donc sorti le gros caillou, le gros objectif pour ceux qui ignorent le vocabulaire du photographe.
Avec ce télé objectif, je pouvais rester à bonne distance mais quelle galère pour faire la mise au point !

La libellule déprimée préfère les surfaces humides, calmes, les petits plans d’eau dormante. C’est dans ces endroits, non dans les eaux vives, qu’elle pond.
Les larves se nourrissent de celles des moustiques et des mouches à la ponte aquatique. Une belle œuvre par ces temps réchauffés qui font remonter le « tigre » jusqu’à nos latitudes.
C’est fait depuis belle lurette et la chasse est insuffisante.

Voici ma récolte d’images.

Ça ricanait dans les parages…

Ah ah ah ! Tu rigoles ! En matière de moustiques, je suis imbattable !
T’as vu l’animal ? Il en faut des moustiques pour ce maous costaud !

2 Comments

  1. Les petits geckos sont mes copains, ils mangent les moustiques mais malheureusement en ville les gens mettent tant de pesticides que je n’en vois plus guère sur les murs le soir.
    Jolies photos de la belle et timide libellule 🙂

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