Il était une fois… u petti-russu.

C’était un jour de mars, neigeux.

Comme à mon habitude, j’étais derrière la vitre.
C’est à travers cette dernière que je contemple le monde, imagine d’autres vies et meuble mes moments perdus.
Je regardais le rouge-gorge dans la neige, nous entamâmes une conversation d’un autre monde.

Qu’est-ce que c’est que ce truc là ?
Tu as une idée ?
Tu ne vois pas, c’est bizarre, bizarre, non ?
Je reste prudent, c’est peut-être un piège, va savoir !
– Alors, à ton avis, qu’est-ce que c’est ?
Ça me fait froid dans le dos !
– Un hérisson, sans doute !
Quoi ? Un hérisson ? Arrête, tu me fais peur ! Il doit être congelé alors !
– Quelle idée de se faire piéger de la sorte, il a vu les premiers flocons, tout de même ! Il aurait dû se mettre à l’abri…
– Va savoir ce qu’il s’est passé, il était peut-être blessé.
– Tu crois ?
– Je ne vois pas d’autre explication…
Je file prévenir les pompiers.
– Ils tardent à arriver, ils sont bloqués par les congères, je pense…
– Ah, ah ! Je t’ai eu, c’est de l’herbe !
Quel imbécile, et dire que je suis resté planté là, à écouter ses sornettes…

Moralité : Chi posa mali pensa o pensa tuntii, ma si campa !
Qui glande pense des bêtises, mais quel plaisir !

2 Comments

  1. Ha ha ! 😉
    Savoureux dialogue et jolies photos, le petti-russu avait mis sa doudoune à en juger par son aspect bibendum.

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