Andrena Bougeotte.

L’andrena cineraria ne fait pas de cinéma malgré son nom d’artiste.
Plus communément appelée l’abeille des sables, communément est un vocable abusif car le commun des mortel s’interroge plus qu’il ne nomme la bestiole…
Andrena cendrée, à cause de ses poils blancs.

Elle creuse un terrier dans le sable pour pondre ses œufs

C’est une abeille sauvage solitaire qui se rencontre dès le mois de mars dans la nature, très en avance par rapport à la longicorne – autre abeille sauvage – qui semble attendre l’éclosion des vesces communes (pois de senteurs), ses fleurs de prédilection dont elle assure la pollinisation.

Andrena Bougeotte, comme son sobriquet inventé par mes soins l’indique, est difficile à photographier.
Je l’ai vue apparaitre soudain alors que je m’attardais sur la fumeterre qui ne bronche que sous le souffle de vent.
J’ai essayé de la suivre, j’ai eu un mal fou à en tirer deux ou trois clichés à peu près corrects.
Peut-être avec une température plus printanière se montrera-t-elle moins mobile.

Voici quelques clichés juste pour l’identifier, pas plus.

Il parait que le mâle apparait plus tôt dans le mois que la femelle…
Est-ce un mâle ? Je l’ignore, il est plus petit que la femelle et cette abeille me semblait de bonne taille.
Butinant la fumeterre.
Et la voilà repartie !
Pourtant, il y avait vidéo surveillance dans les parages.
Capsule de silène.
Et même, plusieurs caméras.
Les crocus ouvraient grand leurs bouches pour accueillir les pollinisateurs…
Le blanc sortait de la messe 😉
Voici l’abeille aux longues antennes ou longicornes.
C’était un 29 avril.

2 Comments

  1. Ca sent le printemps tout ça, c’est magnifique !
    Bravo pour ces photos pas faciles à prendre et bonjour à Andena 🙂

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