« La vie c’est quelque chose de très fort et de très beau…. La vie appartient a tous les vivants. It’s both a dream and a feeling. C’est être ce que nous ne sommes pas sans le rester. La vie c’est mourir aussi….Et mourir c’est vraiment string…c’est rester en vie au-delà de la mort…Tous ceux qui sont morts n’ignorent pas de le savoir » … Jean Claude Van Damme
« La vie appartient à tous les vivants » M. de La Palisse peut aller se rhabiller !
Mais si l’on complète la pensée Van Dammienne par « C’est à la fois un rêve et un sentiment » exprimé en anglais dans le texte, la pensée s’élève et dépasse infiniment celle de celui qui un quart d’heure avant sa mort était toujours vivant.
Nous, misérables gobeurs de vie ordinaire, pauvres usagers de l’ici et maintenant, ignorons à quel point la vie est quelque chose de très fort et de très beau. Nous ne savourons, savourer est un trop puissant vocable, que les épluchures du vivre en délaissant la partie noble, réflexive et la haute pensée qui élève l’homme jusqu’aux nuages sans aller trop haut pour ne pas risquer la chute fatale.
Il faut savoir s’élever, léviter raisonnablement afin d’éviter la contracture musculaire, certes douloureuse mais qui se guérit avec un peu de repos et de patience.
L’homme au corps souple, aux mouvements vifs et précis, à la pensée fine et légère capable de survoler les gratte-ciel, est le Socrate impénétrable des temps modernes.
« Vivre c’est être ce que nous ne sommes pas sans le rester » est bien la preuve que l’homme vivant pense juste sans faire déborder la cafetière. Une pensée noble qui ne se fourvoie jamais dans l’approximatif et le fumeux. La précision « bistouristique » du chirurgien ! Nette, précise, efficace.
« Rester en vie au-delà de la mort », quelle belle et juste réflexion sur le vivant en parfaite santé physique et mentale !
« Tous ceux qui sont morts n’ignorent pas de le savoir » est la chute en apothéose, chute sans se blesser qui permet au vivant de s’exclamer gaiment : « Aïe ! Je me suis tordu la cheville mais je suis encore en vie ! »
« Le mort n’ignore pas de savoir qu’il est mort » Quelle magnifique assertion !
Nous le saurons mieux après trépas, mais qui annoncera au vivant que le mort est mort et bien mort ? Qu’il n’est pas dupe d’être trépassé ? Que tout se sait ici bas et même là-bas ?
Un mort vivant, sans doute, viendra l’annoncer urbi et orbi plutôt que le Messie !
Je rêvais que je dissertais sur la citation de JC Van Damme, l’homme à la souplesse légendaire, au verbe foudroyant, je n’ai eu que 11/20… à peine un point de plus que la moyenne.
Allez savoir pourquoi !
Nous sommes très loin d’avoir compris toutes les finesses du vivre sur terre et de la mort qui s’ensuit…
L’instant est hautement récréatif, l’homme plus grand poète philosophe de tous les temps.
Et merci qui ? Merci Vent d’âme ! Bien évidemment !
😉