Tout l’été nous avons été importunés par les guêpes et les frelons.
Je n’ai pas réussi à trouver leur domicile, alors je me battais à coup de magazine et plus tard avec une raquette électrifiée. Après cet entraînement intensif, je crois avoir amélioré mon coup droit et même mon revers. On verra ça, un peu plus tard sur un court de tennis.
Hier, je commençais à m’initier à la permaculture. Une expérience nouvelle, une approche empirique, sans doute de courte durée car les années devant moi ne sont plus à compter par dizaine. Pas grave, cela m’amuse…
En approchant de l’abri de jardin pour prendre des outils, j’ai remarqué une activité très forte autour d’un trou. Des frelons allaient et venaient en grand nombre, je me suis douté que le nid était dans la cabane. Il m’est déjà arrivé d’en détruire un, il y a quelques années, sans prendre de précautions, en bras de chemise , visage découvert à moins d’un mètre du centre atomique. Pure folie !
Hier, je me suis montré plus prudent.
Rassemblant des habits épais, masque canard, capuche surmontée d’un chapeau de paille et lunettes de soleil.
Je ressemblais à un épouvantail. Rien qu’en me voyant approcher de leur caserne, les frelons pouvaient être impressionnés ou pris de fou-rire. Je ne connais pas le fou-rire des guêpes majuscules, j’imagine que le nid doit trembler si toutes pouffent ensemble…
J’ai attaqué de l’extérieur par le trou d’entrée au moment où plusieurs insectes se bousculaient pour passer. J’ai pulvérisé à travers le trou ensuite sans savoir si c’était une bonne idée ou non.
En ouvrant la porte de l’abri, quelques hyménoptères affolés sont sortis en catastrophe, zigzagant, ne sachant s’il fallait fuir à droite ou à gauche. Un ou deux individus m’ont frappé le visage, sur sa partie découverte sans me piquer, j’ai juste entendu « Pardon ! » avant de filer. C’était bien plus un « sauve qui peut » qu’une attaque frontale.
Je me suis placé à moins d’un mètre du nid et j’ai bombardé durant de longues secondes. Ce fut la deuxième débandade, tous ceux qui étaient restés à l’abri du nid sont tombés à terre ou ont déguerpi sans trop chercher à comprendre, la porte était grande ouverte.
Durant de longues minutes certains frelons tentaient de revenir au bercail. Je suis parti en pensant retourner le soir.
Il était presque midi, la plus mauvaise heure pour ce genre d’opération. J’avais décidé sur un coup de tête.
Un orage et une pluie carabinée m’ont découragé pour un retour nocturne.
Ce matin, j’ai fini le travail.
Une autre mésaventure s’est produite, une drôle d’affaire.
Alors que j’étais dans la cabane, sans protection cette fois-ci, j’ai senti quelque chose marcher sur un mollet. Une fois, deux fois, il n’y avait plus de doute… et comme toujours en pareille circonstance, j’ai pensé à un frelon vengeur. Je me suis déshabillé sur le champ, un énorme gecko se promenait sur ma jambe. Le lieu en est rempli. Le plus étonnant c’était la légèreté de ses pas au regard de la taille du reptile. Un si vieux tonton devait se montrer plus lourd… et bien non, que nenni ! Une vrai ballerine !
J’avais posé mon appareil un peu plus loin, le temps d’aller le chercher notre avaleur de moustiques s’était réfugié derrière un tonneau, dehors contre un talus, parmi les herbes, impossible de le retrouver.
Presque moralité : Le frelon européen cherche les coins sombres, bouche tes trous si tu veux qu’il aille ailleurs.
Rien n’est certain, il va bien trouver un autre passage, c’est une moralité de pacotille !
Ha mais la totalité du jardin est en permaculture ! Bravo, quel travail !
Pour les frelons bravo aussi bien que vous ayez pris un risque sérieux, si un jour ce sont des asiatiques, laissez faire les pros, ils sont plus dangereux
La première photo est superbe.
Les asiatiques sont à ciel ouvert, ils ne viendront pas dans ma cabane, c’est leur côté expansionniste 😉
Vous avez eu de la chance de ne pas vous faire piquer 🤔
Je suis un chanceux mais je ne gagne jamais rien. 😉
cela viendra peut-être un jour 🙂
🙂
Impossible j’ai arrêté de jouer aux courses.
Je trouve souvent des frelons morts dans l’une de mes vérandas sans en trouver l’habitat….. c’est une véritable engeance ! il y a quelques années des guêpes avaient élu domicile dans les alvéoles de l’un des murs de la maison dans la salle à manger. Leur zonzon m’avait alertée. Les pompiers refusant d’intervenir sur une habitation, nous avions percé de minuscules trous dans lesquels nous avions vidé une bombe spéciale guêpes et frelons…. quelques minutes plus tard des centaines de guêpes mortes gisaient sur le toit de la véranda ! très impressionnant !!! nous n’avons jamais cerné par où elles étaient passées 😮 Bonne semaine Simonu, en espérant qu’elle ne sera pas trop piquante !
Bonne semaine Gibu,
Ici, le calme est revenu mais l’année prochaine cela recommencera, sans doute.
🙂