Ma petite mésaventure.

Je l’ai suffisamment répété, le petit compact de poche est un ami fidèle et très utile lorsqu’on est en vadrouille sans objectif précis.
A tout moment vous pouvez dégainer. Oh, ce n’est pas un langage très belliqueux, c’est juste pour faire référence au « chasseur d’images » 🙂 .

Hier, on m’a tiré par la manche : « Allez viens, on part faire un tour ! »
Un tour sans savoir où nous allions.
J’ai attrapé mon petit copain au capot qui prend de l’âge et sait-on jamais, mon artillerie lourde. Le gros réflex avec l’objectif macro fixe, une seule focale, impossible d’élargir le champ de vision, un 135 macro.

En arrivant, sur les bords du barrage, ce n’était pas l’endroit visé au départ, mon compact, récalcitrant en ce samedi pascal, s’est mis à clignoter en rouge. La batterie était à plat, j’ai pu faire quelques clichés mais très rapidement, j’ai dû sortir l’artillerie lourde qui n’était pas adaptée à mes visées précipitées.

A quelque chose petit malheur est bon, c’était l’occasion de voir ce que je pouvais tirer d’un engin non dédié au paysage mais qui fait merveille avec fleurs ou portraits. Demain, je vous sortirai le lilas qu’il a si joliment exposé…
Vous verrez, je crois que vous allez aimer.

Le temps était bizarre.
On nous avait annoncé la pluie, forte pluie même.
Nous eûmes droit à quelques gouttes.
Le brouillard s’était installé sur l’endroit, j’aurais pu faire des clichés magnifiques et inhabituels, ici, car on y vient quasiment toujours par temps beau et bien ensoleillé.

J’étais dans la beauté des choses. J’ai vu des tas d’images défiler dans ma tête mais des clichés impossibles à réaliser avec mon attirail limité. Un peu en colère contre moi, jamais je ne laisse mon appareil s’essouffler.
J’avais une excuse, on m’avait tiré par la manche avec insistance, plus le temps pour gonfler la réserve d’énergie.

Voici donc quelques images, j’y reviendrai car j’en ai récolté un bon paquet.

La brume avait flouté le paysage.
Maigre champ mais des gouttes de pluie.
J’ai dû m’adapter au champ serré.
Sur l’autre rive.
La ligne blanche.
La pieuvre surgie du lac vous envoie le bonjour pascal.
Le houx a les boules !
Beaucoup les boules !
Au pied des pins, ça « crocusse » à tout va… 😉

A suivre.

5 Comments

  1. La première photo est magique, et celle où les arbres se reflètent, parfaitement symétrique, dans l’eau.
    Super travail !

  2. Mais Simonu, qu’est ce que vous racontez?! Elles sont magnifiques, ces photos!
    Allez on attend la suite, l’endroit est magique en tout cas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *