Toujours pas d’anecdote locale en vue pour mes chers villageois. Heureusement, il y a la crise qu’on ne saurait voir, qu’on essaye de masquer à tout prix… ça me fait patienter aussi. Je talonne l’actualité pour anticiper… en dérision, bien entendu.
La loi sur le mariage pour tous sera votée aujourd’hui. Les débats se sont tus dans l’hémicycle et voilà que Findus arrive au galop.
Je disais, il y a deux ou trois textes en arrière : ce sont les faits qui font les faits par le jeu des nécessités. L’homme se charge, ensuite, de leur donner un sens ou s’en sert en les mettant sur le devant de la scène…
La France tremble. Le cheval s’est introduit dans les lasagnes, nous mangions équidé en croyant manger bovin. Ah ! Mais… ça va pas la tête !
La tromperie est de taille mais point n’est besoin d’être grand clerc pour se douter que cela arriverait un jour. Plus les filières sont longues et sinueuses, hors du pays de surcroît, plus les occasions de tromperies, d’arnaques sont grandes. Plus les voyages sont longs, plus les risques d’accidents augmentent…
Le cheval est arrivé au galop, juste à temps pour prendre le relais du brouhaha des manifestations et lois sur le mariage homo sexuel en fin de série. Même Benoît Hamon est sorti de sa torpeur. Lui si calme et silencieux depuis qu’il a trouvé un job à sa mesure, aura du grain à moudre pour un nouvel enfumage de grande envergure. C’est le passage de témoin entre Taubira qui a assez donné de sa personne et le ministre délégué à l’économie sociale et solidaire.
J’imagine une grande manifestation avec force banderoles réclamant le retour du bœuf dans les plats cuisinés. Du genre : « Le trotteur à Vincennes, le galopeur à Longchamp », « Non au canasson saucisson », « Le bœuf aux lasagnes, le cheval à l’hippodrome de Cagnes »…
Le prochain relais est tout prêt, on le sent qui chauffe : « chaos à Gao ». Ce sera le tour de Laurent Fabius et de Jean-Yves Le Drian pour nous expliquer que cheval dans le désert ne peut battre dromadaire. Et pour éviter l’enlisement, il faudra le déferrer, peut-être le ramener à l’écurie, le temps de trouver un autre nuage de sable pour masquer la crise qui fait rage.
Allez hue ! A dada, à dada, à dada…