Ce matin, très tôt, je faisais le tour de l’actualité de la veille, un tour d’horizon dans les médias en attendant que le jour se lève pour aller aux poules.
Un sujet a frappé mon esprit et en quelques minutes j’avais pondu l’œuf que voici :
Le téton est d’actualité brûlante.
Les articles sur l’attribut de ces dames s’en lèchent les babines et font florès.
Il parait que 20 % des citoyens pensent que la petite dragée est responsable des agressions parce que trop visible.
On n’exhibe pas impunément sucrerie aux yeux de pauvres humains incapables de maitriser leurs pulsions primaires.
Tristes hommes trop tentés par la vue de la cerise sur le gâteau, qui ne peuvent garder leurs mains et autre chose, empressés de toucher à ce qui ne leur appartient pas.
Ils pourraient se contenter de rêver, de nourrir leurs fantasmes, de s’imaginer des choses affriolantes mais qu’on ne touche pas sans y être invité.
Eh bien, non ! Ça les démange, il faut qu’ils s’en emparent.
Imbéciles va ! Et si les dames faisaient pareil en croquant votre noisette qui n’a rien demandé à personne !
Ah si, vous laisseriez suçoter et titiller sans rien dire ?
Ah, à condition que la dame vous plaise ? Vous ne vous plaindriez pas, au contraire vous les encourageriez ? Eh ben c’est du joli !
Mais la femme aussi a ce même pouvoir de vouloir ou de ne pas vouloir, il suffit de lui demander avec l’œil coquin et le sourire aux lèvres mais si elle dit non, pas touche !
Non, c’est non ! Ah mais !
Il parait que Facebook est capable de bloquer votre compte, mesdames, à la seule vue d’un téton énervé ou qui se montre trop exubérant.
Alors chères amies que l’on croit aguicheuses, rangez vos armes redoutables dans leur fourreau bien capitonné et que plus rien ne dépasse pour agresser le doux œil d’un pauvre homme qui sommeille d’un seul côté.
Cachez donc ces tétons que les imbéciles ne sauraient voir, un sourire peut tout autant aguicher, faudra-t-il se mettre à la moue répulsive ?
Pourtant ces jolies choses devraient toujours enchanter, ouvrir l’appétit sans être obligé de se mettre à table tout de suite. Il suffit de demander pour goûter à ces friandises… et si on vous tape sur les doigts, pas touche ! Ce n’est pas pour vous. Ok ?
Mon vieil ami Joseph ancien pécheur breton reconverti en entrepreneur, sous traité par la SNCF, prenait toujours plaisir à me raconter l’histoire d’un autre téton.
Dans sa Bretagne profonde, un inspecteur visitait une classe, assis dans un coin. Il avait remarqué qu’un enfant un peu à l’écart semblait ramer, totalement perdu, à l’abandon. Il s’approcha de lui et lui dit tout bas :
- Ça va ? Tu aimes l’école .
- Oui, oui !
- Tu apprends des choses ?
- Oui, oui !
- Tu apprends quoi, par exemple ?
- A chanter !
- Ah, tu apprends des chansons, tu peux m’en dire une ?
- Oui, oui, « Les tétons »
- Ah bon, « Les tétons » ? Tu peux me la chanter doucement ?
- Oui… L’était ton petit navire, qui n’avait….
Il fut un temps, au siècle dernier, les camelots s’intéressaient aussi aux seins des femmes, mais pas tout à fait les vrais :
Allez mesdames ! Montrez vos seins, montrez vos seins, montrez vos cinq cents francs !
Voilà, faites votre choix.
Entre rire et pleurer, je préfère la cerise sur le gâteau.

L’art et la manière de parler avec une élégance souriante du sujet qui fâche 😉
🙂