Un épicurien c’est quelque chose !

J’entends déjà les puristes pester contre le titre.
C’est quelqu’un, pas quelque chose !
Mais non, l’épicurien dit ce qu’il veut, comme il l’entend et comme ça lui vient !

Le bougre brûle plus facilement sa vie que les calories.

Sa silhouette est plutôt enveloppée sauf cas exceptionnel de métabolisme heureux.

Ses yeux rient tout seuls.

Il parle et parle plus que les autres. Il occupe le temps et l’espace par la parole facile et le verbe fleuri.

Il n’est presque jamais copain avec modération, ce n’est pas le genre de copine qu’il fréquente.

Il porte la bride sur le cou, bien lâche, et parfois la lâche totalement.

A un moment ou à un autre, son verbe est haut, l’homme ne connait pas la sourdine.

Il est rare qu’il voyage loin dans le temps, sa biologie est mise à rude épreuve. Par bonheur, quelques-uns, à la génétique bénie des dieux, échappent à la règle.

Plutôt de bonne compagnie, il sonne la volée et ignore le bourdon.
S’il tinte le glas c’est pour mieux narguer la faucheuse.

Le riche est bien fringué, bien toiletté et présente un profil élancé, sans bedaine souvent.

Le pauvre, le modeste, s’habille comme ça lui vient et ne cherche même pas camoufler sa proue « briochante ».

Comme le commun des mortels, il s’incline devant la médecine qui donne l’alerte. Il est capable de se calmer et d’épicurien, il devient épiquelque-chose.

Je ne fais point catalogue, juste quelques allusions pour passer le temps.
Comme dans toute mise à l’étiquette, les exceptions qui confirment la règle peuvent être légion.
Je vous laisse le soin de les découvrir.

Gourmandise, qu’on se le dise !
Pour son flaisir (sucre-mot)
Chanter les madrilènes…
Les yeux qui flambillent (re-sucre-mot).

6 Comments

  1. J’épicure bien aussi ! mais étant une femme je ne peux me permettre l’incoquetterie des hommes, il est mal vu dans ce genre, de trop déborder du moule ! Toutefois je me permet de mordre dans cette belle pizza puisque nous ne sommes qu’entre nous ! Hummmm quel délice !… et que boit-on pour l’accompagner jusqu’aux entrailles ? 😉

  2. Ah, bon !
    Je vous assure que c’est très bon mais il faut du Cap Corse blanc et du muscat pétillant d’ici…
    Ça se boit comme du petit lait.

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