Evidemment, des tchoukys, ça n’existe pas, ils sont nés de mon imagination, ils m’apparaissent sans que je m’y attende.
Ils sont le fruit du hasard.
En aucune façon, je ne sais où je vais et ce que je vais trouver au bout de mon nouveau jeu que j’ai nommé « métamorphose(s) ».
Je pars à l’aventure avec une image, souvent un cliché raté auquel je cherche à donner une autre âme. J’ai l’impression de m’engager sur une sente de maquis ou de montagne dont j’ignore le bout du chemin. Sur le parcours inconnu, d’autres vicinales se présentent à moi. A l’instinct, je m’engage sur une autre voie, parfois je reviens sur mes pas pour suivre un autre chemin. La rencontre finale n’est jamais la même, chaque direction m’embarque vers une découverte différente à chaque fois.
Le départ, toujours aléatoire, me conduit vers une idée, une idée qui mute au gré des transformations successives que j’imprime à l’image. J’avance puis je recule et repart sur une autre impression. En chemin, les images prennent forme, je commence à savoir vers quel horizon m’engager.
Je ne cherche que rarement quelle autre image j’aurais pu obtenir en suivant un autre chemin. Pour l’instant, je n’explore pas trop cette éventualité mais je sais qu’avec la même photo de départ, je peux déboucher sur des univers totalement différents. Il est impossible de deviner que ces dernières productions émanent de la même image. Disons que c’est difficile au lieu d’impossible car il reste des indices que les plus perspicaces pourraient détecter.
Chaque piste m’indique une impression, c’est à ce moment, lorsque j’entrevois un rêve, un sujet d’écriture, que je m’efforce d’affiner au mieux pour obtenir un tableau qui parle de lui-même si l’on a envie de rêver. Je livre mes impressions pour exprimer une finalité qui n’a jamais été l’objectif de départ. C’est une découverte. Je décide d’arrêter le processus de transformation au moment précis de ma satisfaction.
Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, l’idée de nommer ces personnages « les tchoukys » fut quasiment instantanée. J’avais, comme cela m’arrive souvent, l’impression de débarquer sur une autre planète. La découverte est mutuelle, je regarde ces petits êtres, ils me regardent et me trouvent « extraplutonestre », « extrasaturnestre » ou extraneptunestre »… allez savoir. Je n’ai communiqué que par le sourire…
Avec ces vagabondages complètement farfelus, je fais semblant d’y croire, cela m’amuse beaucoup. On peut tout dire et imaginer à ce sujet, cela ne nous avancera pas plus que ça fors le plaisir de jouer.
Quelle fut l’image de départ qui me conduisit à débusquer les tchoukys ?
Non ! j’imagine que vous ne savez pas, même si quelques indices peuvent vous guider.
C’est l’intérieur d’une oreille de chat haret que j’avais flashé une nuit, à travers vitre, alors qu’il s’était posté sur le rebord de ma fenêtre.
Le titre du blog « Les choses de la vie » est épatant, on peut voyager dans tous les recoins terrestres et au-delà,
L’Univers nous interpelle !