Mela di Tallà.

Merci Albert pour ce beau vagabondage.

Il y a des jours bénis. Albert nous attendait pour une visite guidée de son village dont il est le premier magistrat. Un homme affable à l’approche chaleureuse et au sourire définitivement allumé sur son visage. Visiblement notre passage était le bienvenu. Comment ne pas apprécier l’accueil d’un homme simple et avenant ? Il nous offrit le café avant de partir déambuler dans les rues désertes à cette période de l’année.

Le temps, très ensoleillé le matin, s’était un peu grisaillé. Les nuages faisaient ce qu’ils voulaient. Tantôt tirant leur voile diaphane pour occulter le soleil, tantôt évanescents pour laisser à Phébus le soin de jaunir le paysage. Durant toute la visite ce fut ainsi, une promenade à travers paysages dorés ou totalement gris.

 

Un homme, rouge comme un pompier en service, s’affairait à l’écobuage. La vivacité des flammes contrastait avec les nuances du vert des chênes et des ronciers qui avaient bien voyagé sur les talus.

 

 

 

 

Sur le chemin de la fontaine asséchée, Mela apparaissait à travers les branchages dans la grisaille du moment.

 

 

 

En traversant la prairie, nous fîmes une rencontre inattendue. Les vaches Dupont et Dupond nous attendaient faisant mine de mimer l’attitude des personnages de Tintin. Imperturbables, on aurait dit qu’elles nous interpellaient « Alors, on les imite bien ? »

 

 

 

 

 

 

 

Sur un passage bien identifié par une plume, nous savions que les Sioux n’étaient pas bien loin, alors nous filâmes droit vers l’endroit préféré d’Albert, beaucoup plus serein. Un arbre isolé trônait majestueusement sur un tapis endormi de pâquerettes et quelques touffes d’asphodèle.

 

 

 

Un houx encore tout « boulé » de rouges perles semblait nous inviter à photographier le village sous cet angle nouveau.

 

 

Puis ce fut une autre pause café, accompagnée d’un gâteau à la farine de châtaigne d’un moelleux incomparable, au goût prononcé, très éloigné des étouffe-chrétiens presque habituels.

Cela faisait plus de trois heures que nous arpentions les alentours du village. Albert tenait à nous faire visiter l’église avant notre départ. J’en profitai pour saluer les vitraux traversés par la lumière douce d’une fin de journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dès la sortie de l’église, le soleil illuminait la façade de l’édifice d’une couche d’or dépassant les vingt-quatre carats. Une luminosité peu commune comme si les rayons venus du ciel nous inondaient d’une poudre dorée légèrement brûlée pour saluer notre départ.

 

C’était presque l’apothéose d’une agréable et « févriante » après-midi tranquille.

 

 

 

 

 

 

 

La fontaine asséchée.

 

Ci-dessous, le chemin des sioux.
Cliquez sur les images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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