Tout pour le gosier.

Ce texte est dédié à Jacqueline qui se reconnaîtra. Elle suit mes recettes et en redemande, surtout si elles sont simples.

Je doute que celle-ci lui convienne car si elle est simple à réaliser, il y a pas mal de vaisselle pour pas grand-chose.

C’est la recette du jour, je décide au saut du lit et case l’affaire dans mon emploi du temps, ma femme se la coule douce. La cuisine c’est mon affaire.

Il s’agit d’une sorte d’omelette un peu consistante pour tenir tout l’après-midi.

Réalisez des paillassons, deux pommes de terre moyennes pour deux personnes. Des tubercules râpés comme on le fait pour les carottes. Lorsque l’huile est bien chaude, cela empêche de coller à la poêle, étalez la galette en appuyant dessus et laissez brunir sans brûler. Tournez pour cuire l’autre face.

 

 

Au préalable, séparez trois blancs de cinq œufs que vous montez grossièrement en neige. Battez le reste de la préparation puis incorporez la neige sans faire de chichis, ce n’est qu’une omelette ! Le tout doit être salé et poivré avant de verser la préparation sur la galette chaude. La difficulté est de la retourner. Vous pouvez cuire d’un seul côté en faisant glisser les œufs battus encore crus dans des parties plus chaudes, en penchant la poêle. Avec cette cuisson unilatérale c’est plus moelleux, moins sec. Si vous la pliez, arrêtez la cuisson.

Impression première.

 

 

 

 

 

Voilà, vous servez avec une salade verte si vous voulez.

 

 

 

 

Vous trouverez des variantes avec différentes herbes, ciboulette notamment, à disperser en fin de cuisson.

Le paillasson est meilleur seul, bien salé et bien croustillant. Ainsi cuit façon frites, on peut le servir avec de la salade, du confit de canard, des œufs frits et de la viande hachée avec une bonne sauce tomate épaisse, faite maison.

Il ne vous reste plus qu’à jouer la vaisselle, ce n’est plus mon affaire.

N’oubliez pas de faire des essais de langouste grillée avant Noël, histoire de trouver le bon assaisonnement pour le jour J. Grillez au four ou au barbecue, c’est ce dernier mode que je pratiquerai à Noël si le temps n’est pas pluvieux, brumeux sera convenable.

Réaliser une marinade avec huile d’olive, ail, sel et poivre, un peu de citron mais pas obligatoirement. Ensuite vous choisissez ce que vous voulez pour donner votre couleur préférée : gingembre, piment d’Espelette, thym, quatre épices et même un peu de safran… Ajoutez du beurre si c’est cuit au four. Badigeonnez en sifflant ou en fredonnant un air marin… si vous en connaissez, bien entendu !

Pour le temps, je fonctionne au jugé. En fait, je communie avec ce que je fais, je préfère le temps vécu à celui compté. Ne cuisez pas jusqu’à trop sec, un peu juteux, légèrement brillant à cœur serait l’idéal… A trop pousser la cuisson, même si l’aspect grillé donne un visuel plus sympa , on aura l’impression de manger du journal.
En ce moment les nouvelles ne sont pas très bonnes !

Pour cette cuisson, il m’a fallu moins de 10 minutes à four très chaud (grill et four), 250°C .
Cliquez sur les images.

 

 

 

Vous avez dit : « et pi quoi ? »
Epicurisme ! Vivez au temps de votre horloge et non à celle des autres, il y a plaisir là où on va le chercher !

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