Une fin d’automne.

On passe son chemin. On ignore ces riens qui disent encore des choses…

 

Chargé de passer le témoin, décembre, tout en douceur, vise le solstice d’hiver et négocie un « automnhivernal » à la croisée des saisons.
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Le merisier tend sa feuille comme une main abîmée par le temps. Son réseau de nervures se thrombose, la sève ne circule plus. Son limbe ulcéré çà et là, se perfore ou se nécrose par endroits. Bientôt se fera mitaine, une dentelle cendrée jetée au vent. L’arbre largue ses plumes, ses branches presque nues racontent encore des histoires.

 

Voyez cette mâchoire béante, rongée par la rouille s’est figée.

 

 

 

 

 

Solitude cernée.

 

 

 

 

 

 

Cuir.

 

 

 

 

 

Pleure sa moitié.

 

 

 

 

 

 

?

 

 

 

 

 

 

Pour crisser au vent. Crécelles.

 

 

 

 

 

Derrière les barreaux.

 

 

 

 

Dernières couleurs d’automne. La palette d’un impressionniste.

 

 

 

 

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