Rama Yade et Rachida Dati démontrent depuis qu’elles se sont lâchées, que femme sait se défendre et même bousculer son monde lorsqu’on lui en donne l’occasion.
Rama si diserte dans le giron sarkozien, semble avoir perdu l’usage de la parole. Borloo a-t-il réussi à la convaincre que la parole est d’argent et le silence est d’or ? Sait-on jamais, tout peut arriver en politique, y compris un retour au bercail. Pourtant, Sarkozy réputé pour sa fermeté n’a jamais vraiment réussi à la « museler ». Certes, elle le défendait beaucoup mais derrière ses propos pointait déjà le désir de liberté…
Rachida qui a fait montre d’un côté potache au Conseil de Paris, commence à se rebiffer aussi. D’abord facétieuse, espiègle ou coquine faisant quelques misères à son camarade de banc, mais toujours fascinante, rebelle, voilà qu’elle ne compte plus faire banquette au Conseil parisien. Elle en veut plus : le banc de l’Assemblée Nationale. Elle le crie haut et fort à qui veut l’entendre : « Quoi qu’il arrive, je me présenterai. » Et pour bien montrer sa force, qu’elle tient Nicolas par la barbichette, elle clame : « Je n’imagine pas Nicolas Sarkozy me laisser tomber. Il a trop de sens politique pour cela. Et il sait l’importance que j’ai. » Remarque sibylline ?
Nicolas doit trembler sur ses bases car c’est son côté ouverture qui se referme. Pour l’heure, il peut encore compter sur Nadine, Valérie, Nathalie, Christine et les autres moins célèbres, mais la gente féminine ne semble pas plus fidèle que la gente masculine… Attendons pour mieux voir.
Toutes ces femmes libérées, indépendantes, sûres d’elles qui tirent leur genre vers le haut vont peut-être sonner un jour la fin de la parité. Elles n’auront plus besoin de béquille. La preuve est faite qu’elles peuvent rivaliser d’homme à homme, pardon ! De femme à homme, désormais.
J’ignore si la parité leur interdit de composer des listes exclusivement féminines… mais si elles sonnaient la fin de la récré en demandant la fin de la parité pour voler de leurs propres ailes, la politique nous réserverait encore de belles surprises. Et que demande le peuple sinon de s’amuser un peu plus ?
Avec la dislocation de la PARITE on pourra enfin chanter : Allons enfants de la PATRIE…
Femmes, vous n’auriez jamais dû accepter la parité.
(J’avais proposé une image bidouillée, elle a été sensurée ou refusée alors qu’elle a été acceptée par un autre média… Ainsi soit-il.)